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écriture - Page 5

  • T Livres ? T Arts ?

     

    peinture, écriture, que les blés sont beaux, T Livres ? T Arts ?, chronique, babelioVincent Van Gogh – Branche de marronniers  en fleurs, mai 1890, Fondation Bührle, zurich

     

     

         Une nouvelle très jolie chronique vient de nous parvenir de la part d'Annie, une blogueuse littéraire angevine. Vincent que j'ai prévenu a du mal à contenir sa joie et envoie des tas de bises à Annie pour la remercier. C'est un sentimental...

         La chronique peut être vue en entier sur le site de notre charmante blogueuse :

     

    http://tlivrestarts.over-blog.com/2019/05/que-les-bles-sont-beaux-d-alain-yvars.html

         

         Pour le plaisir et pour en garder une trace dans mon blog, je publie ci-dessous la très belle fin de la chronique :

     

    Ce roman est une ode à la création artistique, servie par une très belle plume, profondément humaine, délicate et tendre. Alain YVARS nous brosse le portrait d'un peintre porté par la passion, enivré par la beauté de la nature, il nous fait, le temps d'une lecture, partager des moments d'immense bonheur. Il est le fruit de longues années de recherches, Alain YVARS s'est notamment largement inspiré des correspondances de l'artiste, des archives de la Bibliothèque Nationale de France. Que j'aime découvrir l'art par la voie de la littérature, et je crois que je ne suis pas la seule ! J'ai par ailleurs désormais une furieuse envie d'aller découvrir ce village du Val d'Oise où le peintre y a vécu des heures heureuses avant le destin tragique qu'on lui connaît.

    La démarche d'Alain YVARS est à souligner à plus d'un titre, mais s'il en était un à retenir, je saluerai le fait de reverser l'intégralité des bénéfices du roman "Que les blés sont beaux" au profit de l'Association Rêves qui permet à des enfants malades d'aller jusqu'au bout de leurs rêves. N'est-ce pas là un très beau geste que... sans aucun doute, Vincent VAN GOGH aurait apprécié à sa juste valeur.
     

     

    C'est trop Annie ! Bon je vous pardonne !

    Mille mercis.

    Alain

     

  • Un modèle de Swann

     

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    Jacques-Emile Blanche – Portrait de Marcel Proust, 1892, musée d’Orsay, Paris

     

     

        Richard Lejeune qui a arrêté de publier depuis quelques mois dans son excellent site ÉGYPTOMUSÉE, se consacre désormais à l’étude de l’œuvre de l’écrivain Marcel Proust. Il se trouve qu’il m’a fait connaître récemment par mail un texte passionnant tiré d’un ouvrage Proust et ses peintres publié en 2000 au Pays-Bas sous la direction de Sophie Bertho.

         L’auteur de ce texte se nomme Kazuyoshi Yoshikawa et est Professeur à l’Université de Tokyo. Il étudie depuis plusieurs années l’œuvre de Marcel Proust.

        Selon ce professeur japonais, un banquier fortuné, critique d’art, nommé Charles Ephrussi, aurait directement inspiré le personnage de Swann dans la A la recherche du temps perdu de Proust.

         Cette histoire m’a intéressé. J’ai eu envie de consacrer un article à Charles Ephrussi et au rôle qu’il tient dans le roman.

       L’analyse que je présente, basée sur l’étude du professeur Kazuyoshi Yoshikawa, peut paraître un peu complexe sur l’œuvre de Proust. J’ai fait de mon mieux pour la présenter de façon claire.

       Bonne lecture, peut-être en buvant une tasse de café, à moins que la bière… Richard me fera certainement remarquer et rectifier mes erreurs éventuelles.

     

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  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    Journal – 7. Extraits choisis, année 1849

     

     

         Le Salon ouvre ses portes le 15 juin 1949. Delacroix va y exposer une seconde version des « Femmes d’Alger », plus petite que la grande peinture de 1834. Les femmes, présentées dans des poses semblables à la première, sont observées de plus loin dans un effet de clair-obscur se rapprochant de la narration vécue d’une visite du harem par le peintre Charles Cournault en 1832 :  « Lorsqu’après avoir traversé quelque couloir obscur, on pénètre dans la partie de la maison qui leur est réservée, l’œil est vraiment ébloui par la vive lumière, par les frais visages de femmes et d’enfants, apparaissant tout à coup au milieu de cet amas de soie et d’or ».

     

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    Eugène Delacroix – Femmes d’Alger dans leur intérieur, 1849, musée Fabre, Montpellier

     

     

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  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    La mort de Sardanapale

     

     

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    Eugène Delacroix – La mort de Sardanapale, 1827, musée du Louvre, Paris

     

     

         L’artiste reprend son journal en 1847, après l’avoir abandonné durant 23 ans. J’ai donné des extraits du premier journal de l’année 1847 dans mon précédent article. Durant cette période sans journal, nous n’avons pas d’écrits, ce qui est regrettable à mes yeux pour un tableau important « La mort de Sardanapale » peint au cours de l’année 1827.

        Avant de poursuivre le journal dans un prochain article, j’ai voulu aujourd’hui m’arrêter un instant sur cette toile qui ne passa pas inaperçue au Salon de 1827.         

     

     

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  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    Journal – 6. Extraits choisis, année 1847

     

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    Eugène Delacroix – Autoportrait au gilet vert, 1837, musée du Louvre, Paris

     

     

         Au début de l’année 1847, Eugène Delacroix se décide à reprendre son journal qu’il avait abandonné en octobre 1824 pour se consacrer exclusivement à son métier de peintre.

        La carrière de l’artiste est à son sommet. Il est mêlé au mouvement intellectuel de son temps et connaît tous les hommes illustres. Dans son journal, écrit dans un agenda, il va parler d’un foisonnement de personnes, dont la plupart vont laisser une place dans le monde de la littérature, de la politique et des arts. Il y traite de tous les sujets : l’art, la littérature, la musique, la nature, la société, l’histoire. Il nous livre l’histoire d’une époque.

     

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  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    Journal - 5.  La liberté guidant le peuple, 1830, Louvre

     

     

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         Le 23 juillet 2018 se terminait la grande exposition consacrée au peintre Eugène Delacroix.

        A cette occasion, comme je l’avais déjà fait pour les correspondances de Vincent Van Gogh et Gustave Courbet, j’avais publié une série d’extraits choisis du journal de jeunesse du peintre. Au début de l’été dernier ma publication de ce journal de jeunesse s’arrêtait à la fin de l’année 1824 et l'exposition au Salon de « Scènes des massacres de Scio ».    

       Delacroix a 24 ans lorsqu’il entreprend d’écrire un journal. Il le tiendra assidument durant deux ans de septembre 1822 à octobre 1824, puis cessera brusquement. Il ne le reprendra que 23 années plus tard, sans interruption du 1er janvier 1847 jusqu’à sa mort en 1863. En mars 1854, il note : « Il me semble que ces brimborions, écrits à la volée, sont tout ce qui reste de ma vie, à mesure qu’elle s’écoule. Mon défaut de mémoire me les rend nécessaires. »

     

       Pendant cette période d’absence de journal, l’artiste effectuera un voyage au Maroc en 1832 et peindra nombre de toiles et des décorations pour des salles du Palais Bourbon et de la bibliothèque du Sénat au Palais du Luxembourg à Paris. Je cite quelques toiles célèbres de cette période : « La mort de Sardanapale » (1827) ; « Les Femmes d’Alger dans leur appartement » (1834) ; « Médée » (1838) ; « Madeleine dans le désert » (1845).

       Une des toiles les plus connues du peintre « La liberté guidant le peuple » fut exposée au Salon de 1831. Comme souvent pour les toiles du maître, car cette femme aux seins nus coiffée d’un bonnet phrygien était loin de faire l’unanimité, les critiques furent nombreuses. Le mot « dévergondée » revenait souvent pour qualifier cette Liberté. D’autres s’indignèrent : « Dieu qu’elle est sale » ; « poissarde » ; « fille publique, faubourienne ».

         Dans un prochain article, je publierai à nouveau des extraits choisis du journal de la maturité qui ne reprendra qu'en 1847. Auparavant, je republie aujourd'hui un récit (nouvelle) écrit anciennement se rapportant à ce tableau qui montre une scène des combats qui renversèrent la royauté de Charles X en juillet 1830. Je le présente sous une forme épurée et raccourcie :

     

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  • Une éternelle jeunesse

     

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    Johannes Vermeer – Jeune fille à la perle, 1665, Mauritshuis, La Haye

     

     

         Tout en vous souhaitant une excellente année 2019, je tenais à débuter l’année par un sourire. Pas n’importe lequel, celui de cette jeune femme qui ne cesse de nous éblouir depuis si longtemps et dont on ne se lasse pas.

     

         Une lueur d’espoir vient de s’ouvrir pour les amateurs, comme moi, de très belles images d’œuvres d’art. Le célèbre musée du MAURITSHUIS à La Haye nous offre dorénavant le téléchargement libre en Haute Définition des œuvres de sa collection. Je viens d’obtenir La jeune fille à la perle en HD que je m'empresse de montrer ci-dessus. C’est du très haut niveau… Ne vous en privez pas.

         Le Mauritshuis rejoint ainsi les quelques grands musées dans le monde qui permettent déjà le libre téléchargement en HD de leurs images dont les droits d’auteur sont tombés dans le domaine public. La culture est au prix de la qualité des oeuvres que l'on peut voir et, une nouvelle fois, je cite cette superbe phrase de la National Gallery of Art à Washington :

    Le Musée croit que l'accès accru à des images de haute qualité de ses œuvres nourrit la connaissance, l'érudition et l'innovation, des utilisations inspirantes qui transforment continuellement la façon dont nous voyons et comprenons le monde de l'art.

     

     UNE TRÈS MAUVAISE NOTE : Le musée du Louvre est devenu en 2018 le premier musée mondial en nombre de visiteurs (plus de 10 millions). Malgré cela, il est toujours impossible, sans payer, d’obtenir des images en HD de ses œuvres, ainsi que celles des autres musées français. Personnellement, je n'ai pas encore réussi à en obtenir une, même en payant un prix que l'on ne m'a pas donné. Je réessaierai... 

     

     

         À La vue si touchante de cette Jeune fille à la perle, merveilleuse création de Johannes Vermeer, j'ai tenté de relever mon niveau. Pas facile... Durant les fêtes j'ai écrit le poème qu'elle m'a inspiré et que je vous offre ci-dessous :

     

     

    Bouche humide entrouverte, yeux brillants, 

    Regard caressant.

    Deux perles de lumière rose

    Aux commissures des lèvres, se posent.

     

    La jeune femme me fait face, souriante

    Dans l’éclat de sa jeunesse insolente.

    L’aurai-je dérangée ? 

    Mon rythme cardiaque s’est accéléré.

     

    Son regard croise le mien.

    Il irradie, me retient.

    Son souffle est parfumé,

    Va-t-elle me parler ?

     

    Aériennes, fluides, lisses,

    En glacis superposés, les couleurs glissent

    Vers cette fabuleuse lumière

    Qui n’appartient qu’à Vermeer.

     

    Dans cette figure lumineuse aux contours indécis.

    Galbe de la joue, bouche, nez, semblent imprécis.

    Faut-il compléter les parties manquantes 

    Laissées dans cette peinture fascinante ?

     

    Poussière de perles écrasées,

    Peau douce immaculée,

    Etrange turban exotique dont les plis frémissent,

    À qui appartint-il jadis ?

     

    Qui peut être cette femme troublante

    Une fille de Delft, une jeune servante ?

    Beauté irréelle au visage précieux, fragile,

    Sous son oreille, une perle brille.

     

    Par ce portrait hors du temps

    L’artiste nous transporte habilement

    Bien au-delà de l’apparence,

    Au-delà même de notre propre existence.

     

     

     

  • VAN GOGH donne sa vérité

     

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    Vincent Van Gogh – Rue d'Auvers, 1890, Ateneum, Helsinki

     

     

         L’autoédition de mon roman « Que les blés sont beaux » a été envoyée ce matin. Je ne suis pas mécontent d’avoir réussi à surmonter les difficultés inhérentes à ce genre de projet. Mes amies Quichottine et Emma connaissent bien… Ce fut un combat.

         J’ai dû me résigner, comme je le pressentais un peu, à publier un livre sans pouvoir montrer, à mon grand regret, les tableaux couleur de l’artiste. La publication d’un ouvrage de 252 pages avec intérieur couleur coûtait trop cher.

         Lorsque j’ai démarré ce projet d’autoédition j’avais deux soucis en tête :

         - Réhabiliter la vraie version que Vincent m’a soufflée de ses deux derniers mois de vie à Auvers-sur-Oise. Grâce aux informations contenues dans son importante correspondance avec sa famille et ses amis, et à notre rencontre dans l’ambiance d’Auvers, il a pu me raconter son activité durant ces deux mois : sa recherche, ses joies, ses doutes, ses souffrances parfois. Il m’a parlé de son amour pour son frère Théo qui l’aidait financièrement, et, surtout, m’a expliqué sa technique et son immense passion pour cette peinture que personne ne comprenait.

        - M’inspirer d’une femme généreuse, Quichottine, qui publia l’année dernière le livre « Voyage » fait à plusieurs mains aux éditions The BookEdition.com. Les bénéfices de ce livre furent versés à l’association Rêves qui permet à des enfants gravement malades de réaliser leurs rêves. J’ai décidé, moi aussi, je sais qu’elle en sera heureuse, de donner intégralement tous les éventuels bénéfices de ma publication à cette association afin d’offrir aux enfants malades la possibilité de s’évader un instant de leur monde de douleur.

         La parution du livre pourrait se faire le week-end prochain ou semaine prochaine. Il sera proposé en deux versions : version numérique (tablettes, liseuses, Smartphones, ordinateurs) à 4,99 €, et version papier à 16,50 € qui pourront être commandées sur le site d’Amazon.fr.

         Je vous préviendrai de la parution. Les étrennes approchent. Merci infiniment.

     

     

    Extrait du premier chapitre QUE LES BLÉS SONT BEAUX :

     

     

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  • 2. Maurice Quentin de La Tour, prince du pastel

     

         A la suite de ma visite au Louvre de la superbe exposition « PASTELS du musée du Louvre 17e et 18e siècles », et après un premier article sur Rosalba Carriera dont la venue à Paris en 1720 lança la mode du pastel en France au 18e siècle, je consacre le présent article au plus célèbre des pastellistes français Maurice Quentin de la Tour qui s’inspirera beaucoup de la vénitienne.

     

    « Que d’attentions, que de combinaisons, que de recherches pénibles pour conserver l’unité de mouvements malgré les changements que produit sur la physionomie et dans les formes la succession des pensées et des affections de l’âme ! »

     

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    Maurice Quentin de La Tour – Autoportrait à l’œil-de-bœuf ou à l’index, 1737, musée du Louvre, Paris

     

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  • 1. Rosalba Carriera : une vénitienne à Paris

     

         En pleine période estivale, je me suis offert une visite au Louvre. La clim était la bienvenue ! Il faut dire que l’affiche était alléchante : PASTELS du Musée du Louvre 17e et 18e siècles.

        Le musée a la chance de posséder la plus importante collection mondiale de pastels des 17e et 18e siècles : 156 pastels du siècle des lumières, uniquement des portraits de nobles et bourgeois fortunés, étaient présents dans cette exposition qui s’est terminée le 10 septembre dernier.

         Un imposant compte-rendu de ma visite montre un aperçu de quelques-uns des chefs-d’œuvre qui ont retenu mon attention. Le choix était particulièrement ardu car la collection du Louvre est exceptionnelle.

        Je me suis vu contraint de laisser de côté les pastels du 17e, moins importants et peu nombreux, pour concentrer mes articles sur le 18e siècle, le siècle d’or du pastel en France. Je vous donne ci-dessous le programme des cinq articles que je vous propose de partager avec moi, tous entièrement consacrés à cette merveilleuse technique du pastel que j'ai beaucoup utilisée à une certaine époque lorsque je peignais pour le plaisir :

         1. À tout seigneur, tout honneur, je parlerai en premier d’une femme, Rosalba Carriera, une vénitienne, à qui l’on doit la mode du pastel au 18e siècle en France. Lors de son passage à Paris en 1720, elle enthousiasma les peintres français par son talent et inspira le grand Quentin de La Tour.

         2. Maurice Quentin de La Tour, le plus célèbre des pastellistes français mérite par la quantité et la qualité de sa production un article pour lui seul.

        3. et 4. Il me faudra deux articles pour montrer les meilleurs à mes yeux parmi les autres pastellistes exposés. Et ils sont nombreux…

         4. Je garderai Jean-Baptiste Siméon Chardin pour le final. Spécialiste de peinture à l’huile, il laissera, sur la fin de sa vie, des pastels parmi les plus beaux de l’exposition. A cette occasion, je rééditerai, avec quelques modifications, un de mes anciens récits dont le thème était consacré au pastel et à Chardin.

         Cinq articles consacrés au pastel vont donc se suivre. Vive le pastel !

     

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    Rosalba Carriera – Autoportrait en hiver, 1730, Gemäldegalerie, Dresde

     

     

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  • Droit à l'image des oeuvres d'art

     

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    Johannes Vermeer – Femme lisant une lettre, 1663, Rijksmuseum, Amsterdam

     

     

     

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         Voici le genre de message que nous trouvons dans la plupart des musées du monde lorsque l’on souhaite télécharger une image de tableaux dont les droits d’auteur sont tombés dans le domaine public et que l’on désire en faire une utilisation commerciale.

     

      

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