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parme ceriset

  • Parme Ceriset sauvage et ardente

     

    Parme Ceriset, éditions du Cygne, poésie

    Parme Ceriset n’en finit pas de m’étonner. Son dernier recueil « Boire la lumière à la source » était légèreté, renaissance. Elle jouissait de sa nouvelle vie après avoir connu les affres de cette maladie qui, il y a quelques années, faillit la détruire. Elle semblait heureuse, écrivait des poèmes rafraichissants, son aventure de vie la conduisait au gré de ses envies et plaisirs.

    Parme Ceriset, éditions du Cygne, poésie

    Je lis la quatrième de couverture de ce dernier recueil : elle parle « d’ambiance incandescente ». Je feuillète les premiers poèmes. Les mots qui, dans le précédent recueil, célébraient la vie retrouvée, devenaient, cette fois, durs, agressifs. « La beauté de l’éphémère », « l’éclat limpide des cieux » se transformait en explosion, combat : un « vent glacé qui emporte tout ».

     

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  • Vincent m'a parlé de Noël

     

    Mon ami Vincent Van Gogh a rencontré récemment la poétesse Parme Ceriset dans mon dernier article. Il est encore tout ému, lui le passionné de littérature, du plaisir ressenti en lisant ses poèmes. Avec elle, il partage des étoiles :

     

    FIRMAMENT

     

    « Allongée sous la voûte étoilée,

    Dans ma robe de satin noir,

    Je contemple la Voie lactée,

    Je hume les parfums du soir.

     

    Mes cheveux d’ébène bouclés

    Coulent comme une rivière sombre

    Dans l’herbe tout juste arrosée

    Par les gouttes nacrées de l’ombre.

     

    Au ciel je contemple la danse

    Des étoiles du firmament,

    S’aiment-elles comme les vivants ?

    Non, c’est bien sûr une évidence.

     

    Pourtant elles écrivent des rêves

    Inimitables dans le ciel,

    Elles impriment à l’encre de sève

    Quelques paroles éternelles…

     

    Et quand viennent « le temps et l’heure »,

    Quand la nuit remplace le jour,

    Les étoiles scintillent en cœur,

    C’est leur façon de faire l’amour. "

     

    Vincent m’a rappelé, j’avais oublié…, que Noël approche. Il m’a fait savoir de surtout penser à parler d’un livre qu’il aime bien : QUE LES BLÉS SONT BEAUX.

     

    Van gogh - champ de blés avec cyprés 1889 MET Fotor 4.jpg

     

    Il avait écrit ce roman à deux mains avec son auteur : il tenait à faire connaître qu’il avait été heureux durant son séjour de deux mois à Auvers-sur-Oise. Il fallait que la couverture du livre présente une de ses toiles préférées peinte dans la lumière de la Provence : un champ de blés avec un cyprès s'enfonçant dans le ciel.

    Tout le long de l’écriture du livre, il répétait souvent : « Il y a du bon de travailler pour les gens qui ne savent pas ce que c’est qu’un tableau ».

     « Surtout, dis-leur de penser à mettre mon livre au pied du sapin le 24 décembre prochain » a-t-il insisté. Il sait que les bénéfices du livre sont destinés aux enfants malades aidés par l'association RÊVES.

     

  • Parme Ceriset et Vincent Van Gogh

     

    Collage_Fotor_Fotor2.jpg

     

    « Si vous appelez la peinture une poésie muette, le peintre pourra dire du poète que son art est une peinture aveugle » - Traité de la peinture – Léonard de Vinci

     

         Je viens de terminer le recueil de poésie « N’oublie jamais la saveur de l’aube » de Parme Ceriset :

    « Ma poésie est à mon image, libre comme l’aube, sauvage et indomptable. Je laisse mes mots respirer et ma plume voler où bon lui semble. Tantôt sans foi ni loi, tantôt structurée, elle a mille rivages, mille robes de pluie, de brume et d’étoiles. Mes vers et mes rimes tourbillonnent en toute insouciance dans des volutes de Voie lactée. Combien de comètes choisissent la voie de leur émancipation, au risque de marcher hors-sentier dans les méandres du cosmos ? » - Avant-propos

     

    Parme Ceriset

     

         Je ne connaissais pas cette poétesse de grand talent. Il se trouve qu’elle a vécu plusieurs années sous oxygène, et, il y a 13 ans, a été sauvée par une greffe des poumons. Ce recueil de poésie m’a véritablement impressionné : dense, superbement écrit, intense, « pépites d’espoir » comme le dit l’auteure, espoir de vie. Une sorte d’immense remerciement : pour son donneur « cet homme qui m’a offert son souffle et que je ne pourrai jamais remercier », pour son compagnon, ses proches « son Éden de sérénité ». Une force s’exprimait : souffrance de l’âme, mélancolie se transformant en renouveau de vie. Cela faisait mal parfois. C’était beau.

     

    « J’ai ouvert un à un les barreaux de la cage

    Qui enfermaient mon cœur et mon âme embrumée,

    J’ai déployé mes ailes aux vastes paysages,

    J’ai humé les nuages et l’air de liberté… »

     

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