Mon ami Vincent Van Gogh a rencontré récemment la poétesse Parme Ceriset dans mon dernier article. Il est encore tout ému, lui le passionné de littérature, du plaisir ressenti en lisant ses poèmes. Avec elle, il partage des étoiles :
FIRMAMENT
« Allongée sous la voûte étoilée,
Dans ma robe de satin noir,
Je contemple la Voie lactée,
Je hume les parfums du soir.
Mes cheveux d’ébène bouclés
Coulent comme une rivière sombre
Dans l’herbe tout juste arrosée
Par les gouttes nacrées de l’ombre.
Au ciel je contemple la danse
Des étoiles du firmament,
S’aiment-elles comme les vivants ?
Non, c’est bien sûr une évidence.
Pourtant elles écrivent des rêves
Inimitables dans le ciel,
Elles impriment à l’encre de sève
Quelques paroles éternelles…
Et quand viennent « le temps et l’heure »,
Quand la nuit remplace le jour,
Les étoiles scintillent en cœur,
C’est leur façon de faire l’amour. "
Vincent m’a rappelé, j’avais oublié…, que Noël approche. Il m’a fait savoir de surtout penser à parler d’un livre qu’il aime bien : QUE LES BLÉS SONT BEAUX.
Il avait écrit ce roman à deux mains avec son auteur : il tenait à faire connaître qu’il avait été heureux durant son séjour de deux mois à Auvers-sur-Oise. Il fallait que la couverture du livre présente une de ses toiles préférées peinte dans la lumière de la Provence : un champ de blés avec un cyprès s'enfonçant dans le ciel.
Tout le long de l’écriture du livre, il répétait souvent : « Il y a du bon de travailler pour les gens qui ne savent pas ce que c’est qu’un tableau ».
« Surtout, dis-leur de penser à mettre mon livre au pied du sapin le 24 décembre prochain » a-t-il insisté. Il sait que les bénéfices du livre sont destinés aux enfants malades aidés par l'association RÊVES.
Commentaires
C'est un livre que j'ai adoré. Ce commentaire est délicieux.
Merci pour ce partage Alain.
Passe une douce journée.
Cette semaine en cherchant sur Noël, j'ai retrouvé une de tes phrases parlant de QUE LES BLÉS SONT BEAUX qui m'a fait très plaisir :
« … J’ai entendu déjà des historiens de l’art présenter des tableaux… ils savaient tout, ou presque, de leurs auteurs, de leur style, de ce et ceux qui pouvaient leur être comparés. Mais je n’avais jamais vu le peintre leur tenir la main, les guider dans leur analyse jusqu’à les remplacer.
… Et si les larmes sont venues à la page 229, et que je les ai laissées couler, c’est que comme Alain, alors qu’il déposait le point final sur la dernière page du journal de Vincent, je venais de perdre un ami. »
Un grand merci. Je te souhaite une heureuse fin d'année avec tes proches, et plein de cadeaux.
Je publierai le mois prochain, sur BOD, mes deux recueils, comme des petits livres d'art, sur papier photo brillant, pour mettre en valeur les tableaux de grande qualité.