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  • Chardin avec une visière

     

    peinture, écriture, chardin

    Jean Siméon Chardin : Autoportrait avec une visière, 1775, The Art Institute of Chicago

     

     

    « La qualité des œuvres de Chardin impressionnait François. Il se mit à étudier, analyser la technique du peintre. Lentement le doute s’insinua dans son cerveau.

    Le grand Chardin qui, toute sa vie, avait peint des scènes de genre et des natures mortes à l’huile, s’était mis au pastel tardivement sur les conseils de son ami l’immense pastelliste Maurice Quentin de la Tour. François observa que les traits colorés, proches les uns des autres, formaient une sorte de mosaïque. Avant Seurat et Signac au 19e, Chardin utilisait déjà le principe du mélange optique des teintes. La touche hachurée, posée par superposition de couches successives, accrochait la lumière et donnait vie au personnage. Parfois, le pastel était écrasé directement sur le papier par longues traînées de couleurs.

    Audrey ne reconnaissait plus son mari. Il ne peignait plus. Elle le voyait observer la gravure, l’air triste. Il paraissait hypnotisé par l’autoportrait qui lui souriait constamment, goguenard, avec son nez pointu et ses bésicles en acier. Cet abat-jour enfoncé sur le front, un foulard méticuleusement noué autour du cou, lui donnait une apparence de vieux bourgeois prêt pour la nuit. »

     

     

    Extrait du recueil « Deux petits tableaux – Si les œuvres parlaient », publié chez BOD au profit des enfants malades de l’association RÊVES

     

  • Les Grâces de Rubens

    EXCELLENTE ANNÉE 2023 

     

    Rubens, Louvre, galerie Médicis

     

     

    « Rubens ne se châtie pas et il fait bien. En se permettant tout, il vous porte au-delà de la limite qu’atteignent à peine les plus grands peintres ; il vous domine, il vous écrase sous tant de liberté et de hardiesse. » - Eugène Delacroix, 1860

     

         Lorsqu’une scientifique émérite mène en parallèle une carrière de peintre, de sculpteur sur pierre et de copiste au Louvre, cela donne ce livre d’enquête de Sigrid Avrillier consacré au thème des trois Grâces, dont l’origine remonte à la mythologie grecque, et à sa représentation picturale par le maître flamand Pierre Paul Rubens. L’image est indispensable lorsque l’on parle de peinture. L’iconographie des Éditions Macenta est à la hauteur du texte.

     

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