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Quichottine a lu « QUE LES BLES SONT BEAUX »

 

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     Mon amie, Quichottine, m’a fait le grand plaisir de lire mon récent roman que j’ai publié sur Calaméo en décembre dernier. Elle a présenté celui-ci sur son blog qui est celui d’une femme de cœur, généreuse, d’une maman émouvante, mais également celui d’une conteuse, poétesse et amatrice d’art que je vous conseille fortement de visiter.

     Je me permets de reprendre intégralement son article que l’on peut également retrouver directement sur : QUICHOTTINE… de la bibliothèque au jardin, les moments partagés.

     Un très grand merci, Quichottine.

     Amitiés.

 

                                                 Alain

 

Alain Yvars, Que les blés sont beaux, décembre 2016
(à lire sur Calaméo d’un clic sur l’image de couverture)

 

 

Alain Yvars, Que les blés sont beaux

“Si l’art m’était conté, j’aimerais que ce le soit comme chez lui…”

Cette phrase tournait dans ma tête, ce matin. Et puis, je me suis demandé si l’on pouvait conter l’art, comme d’autres les fées, les dragons, les sorcières… ou les héros d’aujourd’hui, qui font souvent un peu peur tant ils semblent vrais.

Vous savez tous qu’il m’arrive de raconter des tableaux, de leur faire dire ce que je ressens et qui n’est sans doute pas ce que ressentait le peintre en les créant. C’est ma façon à moi, très éloignée de mes propres habitudes de chercheuse. Je crée du rêve, j’en assume la responsabilité.

Mais Alain lui, c’est autre chose… et pourtant…

Alain a utilisé une réalité fouillée, ce qui est le propre de ceux qui travaillent sérieusement. Je l’ai imaginé parcourant les bibliothèques, les musées, les archives, jusqu’à tout savoir de celui dont il a fait un roman.

Je salue ses travaux, comme je salue l’œuvre, avec une infinie admiration.

Il a tellement fréquenté les tableaux et les lettres de Vincent Van Gogh qu’il s’en est imprégné au point d’écrire toute une vie, sa vie, comme un roman.

“Je voudrais faire des portraits qui un siècle plus tard aux gens d’alors apparussent comme des apparitions.”

Cette citation de Vincent, extraite d’une des lettres lues par Alain, précède l’introduction. Je ne la connaissais pas, j’ai aimé l’idée que le peintre ne souhaitait pas nous offrir de simples tableaux, des portraits un peu figés, mais de vraies rencontres, qui pourraient résister au temps.

Je suis souvent allée à Auvers sur Oise, et je crois que la ville garde en son sein l’atmosphère qui y régnait au temps des impressionnistes. Visitez, le château, mais, même si c’est un incontournable à ne pas négliger, ne vous en contentez pas. Rendez-vous chez Charles-François Daubigny, et continuez la visite, lieux de mémoire et de découvertes.

Alain l’a fait…

Plusieurs fois, je me suis rendu dans cette petite commune longeant les berges de l’Oise où la présence de l’artiste est encore perceptible. Je l’ai rencontré. Il est devenu un ami.
Cette rencontre s’est transformée en un récit écrit par Vincent lui-même. Tour à tour joyeux, mélancolique, parfois sombre, il conte, au jour le jour, son ultime pérégrination de deux mois dans Auvers. Il nous fait partager ses goûts, ses désirs, sa curiosité, ses rencontres, décrit son activité quotidienne, explique sa peinture, et, surtout, exprime son amour de l’art qui le fait répéter souvent : « Il y a du bon de travailler pour les gens qui ne savent pas ce que c’est qu’un tableau ».

(Que les blés sont beaux, p.5)

C’était une belle rencontre, je n’en doute pas.

Je l’ai suivi à travers les 232 pages du livre qu’Alain lui consacre, en oubliant tout à fait que ce n’était pas Vincent qui écrivait.

Alain n’existait plus. J’imaginais Vincent, narrant au fil des jours son retour de Provence, sa première journée auprès de Théo. J’entendais leurs rires près du portrait du Facteur Roulin. J’étais sans doute une petite souris cachée pas loin et qui rêvait des amandiers en fleurs qui ouvraient ce premier chapitre.

C’est vrai… je ne vous l’ai pas dit. Alain commence chaque chapitre par une image, l’un des tableaux du peintre.

 

Chapitre 1 – Le retour de Provence

 

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     Samedi 17 mai 1890.

 

     J’aspirai l’air parisien. La locomotive à l’arrêt crachait encore quelques nuages de fumée gris bleutés dont l’odeur m’apparaissait délicieuse.

     27 mois… Cela faisait 27 mois que j’étais parti vers la Provence afin de découvrir cette lumière et ces couleurs du sud dont mon ami Toulouse-Lautrec m’avait tant parlées : longs mois de joies, de création intense, mais aussi de souffrances intolérables qui me laissaient épuisé, fragilisé, brisé.

 

                                                                                                                                                        6

 

C’est un voyage que nous faisons, de tableau en tableau, mais pas seulement. Nous découvrons peu à peu l’homme qui les a peints.

Alain écrit “Il est devenu un ami”, il devient aussi le nôtre, accessible, humain.

Nous l’accompagnons à Auvers…

“Installé dans un bien-être somnolent et confortable, je ne m’étais même pas rendu compte de notre arrivée dans la petite gare d’Auvers-sur-Oise. Précipitamment, je rassemblai mes bagages, descendis du train et me dirigeai vers le bâtiment blanchâtre proche.” (p.16)

Qui n’a jamais passé du temps assis dans le  wagon d’un train, le nez à la fenêtre, ne pourrait pas comprendre ce moment où l’on se rend compte qu’il est plus que temps de descendre…

Cette rêverie nous accompagne aussi lorsqu’on s’assoit dans le petit train des impressionnistes au Château d’Auvers. Les paysages défilent, les gares se succèdent, et l’on ne sait plus trop si c’est le train qui bouge ou seulement les images…

Je ne vais pas tout dévoiler… La magie opère.

Van Gogh n’est plus seulement le peintre à l’oreille coupée dont l’énigme passionna les chercheurs… il est l’écrivain d’un roman autobiographique à découvrir absolument.

De tableau en tableau, de page en page, nous suivons son dernier voyage, nous y participons.

Nous sommes les témoins silencieux de chaque rencontre… comme avec Georges, près de l’église d’Auvers.

“Qu’est-ce qu’elle vous a fait notre église ?
Placé de biais sur la route, je n’avais pas vu arriver le jeune homme au sourire canaille planté derrière moi. Il était grand et svelte, habillé d’une chemise à rayures bleues verticales qui étiraient sa silhouette.
– Pourquoi ? Elle ne vous plaît pas ?
Le garçon ne répondit pas. Il observait avec attention l’œuvre, penché sur mon épaule. Sa chevelure était aussi blonde que les blés gorgés de soleil aux alentours. Des mèches folles lui balayaient le visage en cachant partiellement ses yeux malicieux qui s’allumaient par instant d’un vert étrange.
– Pour moi, elle souffre cette église !
Il se redressa, regarda le monument longuement, se pencha à nouveau vers ma toile pour vérifier ce qu’il ressentait. Il se décida :
– C’est difficile à expliquer… votre église ne ressemble pas à notre église d’Auvers, calme, sereine. La vôtre dégage comme une douleur… Elle se plaint… On dirait qu’elle veut parler, exprimer quelque chose, sans y parvenir. […]” (p.80-81)

Et moi, je comprends enfin le “pourquoi” de ma première phrase. Si l’art m’était conté, je voudrais que ce soit Alain qui le raconte, à sa façon à lui, passionnément.

J’ai entendu déjà des historiens de l’art présenter des tableaux… ils savaient tout, ou presque, de leurs auteurs, de leur style, de ce et ceux qui pouvaient leur être comparés.

Mais je n’avais jamais vu le peintre leur tenir la main, les guider dans leur analyse jusqu’à les remplacer.

Van Gogh peint, mais il raconte aussi – comme beaucoup, c’est vrai, mais nous n’avons pas toujours quelqu’un pour nous accompagner dans ces lectures…

“- Je peins la vie comme je la ressens. Ma méthode : peindre en une seule fois en se donnant tout entier ; exagérer l’essentiel et laisser dans le vague, exprès, le banal. Un tableau doit être autre chose qu’un reflet de la nature dans un miroir, une copie, une imitation. J’ai compris qu’il ne fallait pas dessiner une main, mais un geste, pas une tête parfaitement exacte mais l’expression profonde qui s’en dégage, comme celle d’un bêcheur reniflant le vent quand il se redresse fatigué… » (p.92)

J’ai trouvé que j’avais beaucoup de chance d’avoir fait cet ultime voyage en sa compagnie.

Et si les larmes sont venues à la page 229, et que je les ai laissé couler, c’est que comme Alain, alors qu’il déposait le point final sur la dernière page du journal de Vincent, je venais de perdre un ami.

Merci pour cette lecture offerte à tous, Alain.

Que les blés sont beaux grâce à vous !

 

 

Commentaires

  • Quel bel hommage reçu, Alain, et amplement mérité.
    Merci à toi de l'avoir avec nous partagé.

    Et surtout, merci à vous, Madame Quichottine, d'avoir ainsi ouvert votre cœur pour nous dévoiler votre ressenti devant le roman d'Alain ...

  • L’article de Quichottine m’a beaucoup touché. Son ressenti de lecture, si joliment décrit, correspond parfaitement à ce que j’ai voulu exprimer dans ce livre qui n’est qu’un long monologue de Vincent durant les deux derniers mois de son parcours à Auvers-sur-Oise.
    Un instant, à travers les mots de Quichottine, j’ai retrouvé l’artiste qui tenait ma plume, me contait son histoire, voulait être aimé, me disait sa joie devant les paysages qui s’offraient à lui, brossait amoureusement Marguerite et Adeline, m’expliquait sa peinture et m’affirmait que « Le peintre du futur est un coloriste comme il n’y en pas eu avant ». Et je pensais : c’est lui…
    Quichottine est une femme généreuse que je remercie mille fois car, par sa seule lecture, elle justifie la publication de ce roman.

  • Certes, je suis ravie d'avoir lu les superbes compliments concernant ton talent d'écrivain!! J'aurai aimé avoir le sien pour aussi t'écrire toute l'admiration que j'ai pour toi depuis longtemps!et il est vrai que si tes "Romans"étaient convertis en livres papier, tu aurais encore plus d'hommages!Beau Week End Alain Bisous Fan

  • Il est vrai que Quichottine m’a gâté. Trop certainement car cela ne mérite un tel flot de louanges. Mais enfin cela fait vraiment plaisir, surtout lorsqu’une femme avoue avoir pleuré au final. Je n’étais pas loin d’en faire autant…
    Ce que j’apprécie le plus est qu’elle ait compris, il me semble, ce que voulais exprimer mon ami Vincent dans cette peinture étonnante que personne ne comprenait et qu’aujourd’hui tout le monde admire.
    Van Gogh, ce presque clodo d’apparence autrefois, intelligent, cultivé, sensible, est devenu un commerce très lucratif. Quand je pense qu’il s’est suicidé alors que son art atteignait des sommets et que l’on commençait à s’intéresser à lui.
    Merci, Fan, pour la gentillesse de tes mots qui me touchent également. C’est vrai que sur papier cela serait plus facile à lire, mais je suis perfectionniste et il faudrait que ce soit vraiment très bien avec encore plus de tableaux car je n’en ai montré que 26 de la période d’Auvers, alors qu’il en a peint plus de 7O. C’est bien aussi de partager gratuitement, je ne vais pas faire, moi aussi, de l’argent sur le dos de Vincent…
    Je voulais publier ce week-end ma « conviction personnelle », très longue à lire encore, sur la mort de l’artiste. Cela attendra bien la semaine prochaine.
    Belle journée, Fan, et encore merci.

  • Je n'ai fait que donner mon propre ressenti sur ton livre, je sais que chacun a le sien.
    J'espère que de nombreux lecteurs s'intéresseront à ton livre et qu'il y aura parmi eux un éditeur.
    Passe un bon week-end.
    Merci encore pour tout.

  • Tu veux vraiment me faire éditer, Quichottine. De toute façon, il n'y aura jamais un éditeur qui éditerai le livre d'un simple passionné comme moi, qui n'analyse pas les oeuvres comme un véritable historien d'art, mais les montre simplement, en tentant d'interpréter et d'expliquer avec mon sentiment ce que le peintre a voulu exprimer. Et puis, pour comprendre le peintre, il faut le faire parler, connaître sa vie, ses amours, ses déboires, ce que représente pour lui la perception du beau, et pourquoi, un jour, fatigué, on peut avoir envie de mourir parce l'on est pommé devant quelque chose qui nous dépasse.
    Pas facile d'expliquer cela à un éditeur. En dehors des très beaux catalogues d'expositions, très chers aussi, il y a peu de livres sur l'art qui se donnent les moyens de montrer des tableaux de qualité (abordables pour le public pauvre) et expliquent que l'art est quelque chose d'indispensable à la vie, à l'humanité (dans le sens d'humanisme).

    Encore merci, Quichottine, tu es la première à avoir lu entièrement mon bouquin qui je pense est une autre façon de parler d'art, mon but lorsque j'ai ouvert ce blog, il y a bientôt dix ans. Je crois que ton ressenti, qui m'a vraiment ému, m'a permis de mieux comprendre ce que je viens d'expliquer.

  • Un hommage plein de flamme, une invitation à se plonger dans votre ouvrage, Alain, ce que je ne manquerai pas de faire car je suis alléchée par cette "évocation" d'écriture.
    En lisant votre réponse à Quichottine, amie de coeur, je pense que vous devez persévérer par rapport à un éditeur. Il y a des livres qui sont édités en version papier et on se demande comment... vu le style et l'aspect insipide des thèmes abordés. Je sais bien que certains ont des connaissances, des opportunités, des soutiens alors que la qualité littéraire n'est pas au rendez-vous mais il faut y croire. Je vous le dis du fond du coeur. J'écris un roman, cela prendre le temps qui sera nécessaire et j'essaierai ensuite de me faire éditer car il n'y a pas de raison, quand je vois certaines choses qui ont pignon sur rue... Nous devons tenter, pourquoi pas nous?
    Je suis très contente pour vous de ce bel hommage rendu avec une sincérité qui enveloppe le lecteur.
    Je vous souhaite une belle journée, amitiés
    Cendrine

  • La note de lecture de Quichottine m’a surpris et touché. Femme généreuse, j’ai remarqué qu’elle fait souvent cela pour d’autres dans son blog.
    Cette lecture sensible, attentive, m’a récompensé des années de travail sur ce roman que j’avais commencé au début de mon blog en le publiant sous forme de roman-feuilleton. Je l’ai repris car il n’était pas abouti et encombré de nombreuses images insérées dans le texte. J’en profite pour remercier ma femme qui a été la seule à avoir lu la version définitive avec un gros labeur de correction d’éventuelles erreurs, fautes d’orthographes ou grammaticale.
    Pour l’édition, on m’en parle souvent. Je n’y ai jamais vraiment pensé. L’on voit effectivement beaucoup de parution sans grand intérêt. Je le dis souvent : cela devient du commerce, mais, surtout, un éditeur ne publierais pas un vrai bouquin d’art avec des reproductions de tableaux de qualité. Comment parler de Van Gogh sans montrer ses tableaux ? Si des lecteurs peuvent prendre du plaisir en lisant le livre cela me suffit largement. Mon plaisir personnel, je l’ai déjà pris, et Vincent, d’où il est, me remercie.
    Si vous écrivez un roman, Cendrine, je le lirai. Je ne doute pas un instant qu’il sera bon car vous avez des qualités d’écriture peu communes.
    J’attends avec impatience votre lecture du mien. Je suis certain que vous comprendrez Vincent et que vous l’aimerez autant que Quichottine. J’espère que la vision sur écran ne vous fatiguera pas trop, c’est parfois pénible ce qui est mon cas. Si vous souhaitez un fichier pdf, parfois plus confortable, je vous l’enverrai par mail.
    Amitiés.
    Bel fin d’après-midi.

  • Bonsoir Alain,
    Votre passion de l'art et de l'écriture est profondément perceptible aussi votre roman ne peut que refléter cet humanisme et la générosité qui émane de vos écrits.
    Loin des circuits trop commerciaux du livre et des « grosses machines » d'édition, je pensais à ces petites librairies qui sont aussi maisons d'édition et qui pourraient être intéressées par votre travail et vouloir également publier les tableaux de Vincent, indissociables de votre travail d'écriture. Mais je partage pleinement votre avis concernant le plaisir d'écriture et la joie du partage avec autrui. C'est aussi ce qui me motive. Je n'en cherche pas plus sauf qui sait, un jour, la petite joie « supplémentaire » de voir mon roman en version papier mais nous n'y sommes pas encore. Je dois d'abord le terminer et il me faudra bien deux années pour y parvenir. Ce qui me motive surtout, c'est le chemin, le bonheur d'écrire, de concrétiser des idées, d'insuffler des émotions à la page blanche et si je parviens à faire plaisir aux personnes qui me liront, ce sera la cerise sur le gâteau !

    Je suis en effet intéressée par la version PDF de votre livre car avec mon épilepsie mes yeux sont dans un état, comment dire... Je ne peux pas lire ou écrire au rythme où je le souhaite, j'ai des névralgies très violentes mais aussi des crises d'épilepsie oculaires qui font que pendant de longues heures je ne vois que des flashes de lumière, des ombres pulsatiles, des formes évanescentes. Voire j'atteins le stade du black out soit une forme de cécité pendant plusieurs minutes ce qui est très douloureux, angoissant et caractéristique des épilepsies les plus violentes et non calées par les médicaments habituels. Dès que je le peux, je me remets à lire et à écrire mais il m'est impossible de rester devant l'ordinateur au-delà d'un certain temps. J'ai appris à faire avec.

    Je vous remercie pour votre commentaire. Je suis contente que vous ayez pris plaisir à lire mon article sur Robert Combas. J'ai bien ri aussi avec la phrase que vous avez relevée. Il fallait vraiment la trouver, en effet !!! Ce monsieur est un trublion et sa gouaille explose à travers ses créations. Connaissant les goûts de Crisitane et sa vision de l'art, je ne suis pas surprise de son message mais je n'adhère évidemment pas à son contenu. Sa vision est à mon goût trop manichéenne, trop convenue par rapport aux relations entre masculin et féminin. Il y a beaucoup de joie chez Combas, elle ne l'a pas vue car, à l'instar d'autres personnes, elle est rivée sur sa gêne concernant la vigueur et la liberté sexuelle de l'artiste. Ce qui me fait plaisir, c'est que des personnes qui ne connaissaient pas du tout l'art contemporain ont eu envie de s'y intéresser en lisant ce que j'ai écrit.

    Je vous souhaite une bonne soirée, amitiés
    Cendrine

  • Merci, Cendrine, pour vos conseils d’édition. Je ne savais pas que des petites librairies éditaient… Surtout avec des reproductions de tableaux de qualité car Vincent ne mérite pas que l’on déprécie sa peinture. Ce n’est pas évident à éditer car coûteux. Pour le moment, j’attends les rares commentaires (un seul) de ceux qui avaient l’intention de me lire. L’édition n’est pas ma motivation principale, mais il est vrai que c’est plus agréable et plus pratique de lire un livre papier qu’une version numérique sur écran.
    Quand je vois tous ces bouquins sur Van Gogh qui ne montrent rien du talent du peintre. A mes yeux, montrer les tableaux est plus important que le travail d’écriture lorsqu’il s’agit d’un peintre. J’ai du me restreindre pour ne pas en mettre plus dans le livre.
    Vous me ferez savoir ce que vous écrivez, cela m’intéresse. Ecrire est un vrai bonheur qui nous fait pénétrer souvent dans un monde imaginaire. Cela fait du bien de nos jours. Si, en plus, d’autres prennent du plaisir à vous lire, que demander de plus.
    C’est terrible votre maladie que je connaissais mal. Je me suis renseigné, cela doit effectivement être très compliqué d’écrire dans ces conditions… et de vivre. Moi qui me plains, surtout depuis quelques années, d’avoir de plus en plus de mal à utiliser mes yeux sans douleurs. Merci les codolipranes. Je n’ose même plus aller dans les musées. Mais à côté de vous, cela n’a rien à voir. Et vous avez beaucoup de courage car vos propos sont toujours gais et agréables à lire.
    Je n’aime pas trop l’art contemporain, surtout le style de la FIAC. Mais Combas a un talent étonnant de spontanéité, vigueur et couleurs. Ses toiles joyeuses, souvent érotiques, doivent surprendre et choquer parfois. Surtout les femmes… La liberté sexuelle est encore relativement récente. Les personnes qui vous commentent préfèreraient des peintres plus académiques. Il me semble que Van Gogh aurait aimé. Ils ont certains points communs. En tout cas, cela l’aurait beaucoup amusé.
    Je vous envoie le fichier PDF qui sera peut-être plus confortable à lire.
    Belle journée.

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