Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dou

  • VERMEER AU LOUVRE : Réflexions scientifiques

     

    VERMEER Johannes

    -  L’astronome, 1668, musée du Louvre, Paris

    - Le Géographe, 1669, Städel Museum, Francfort  

     

     

    peinture, Vermeer, Hollande, Sciences, Louvre,

     

    Suite de la visite...

      

         Les deux tableaux sont accrochés côte à côte : L’Astronome… Le Géographe

         J’ai réussi à me glisser juste à côté de touristes japonais installés, contemplatifs, devant les toiles.

       Quelle chance de pouvoir assister aux retrouvailles des deux frères, le temps de cette exposition au Louvre ! Un moment exceptionnel…

      Fabuleux 17ème siècle hollandais, pensai-je… Nous sommes en pleine révolution scientifique. Vermeer s’intéresse à la connaissance de l’univers à travers la cartographie, la géographie, l’astronomie et l’optique. L’artiste a représenté deux savants plongés dans leurs études : ses seules toiles montrant un homme comme unique personnage. Une signification allégorique ?

                         

    Lire la suite

  • VERMEER AU LOUVRE : Une servante célèbre

     

    VERMEER Johannes – La laitière, 1659, Rijksmuseum, Amsterdam

     

     

    peinture, écriture, vermeer, hollande, louvre, dou, van mieris

     

        Inespéré… J’ai réussi à me glisser au premier rang, coincé entre un homme grisonnant, deux femmes attentives, et un groupe de touristes.

        La servante la plus célèbre au monde est devant moi. La célébrité de cette petite toile n’est pas usurpée : on ne voit qu’elle à la télé, dans les magazines, et même sur les pots de yaourts… Il est rare que la peinture hollandaise présente une servante comme motif unique d’un tableau... Serait-ce la servante de l’artiste qui s’appelait Tanneke ? A quoi pense-t-elle ?

        Je retrouve la robuste femme que j’avais rencontrée au Rijksmuseum il y a quelques années. Elle n’a guère changé, solide, les manches retroussées, la tête inclinée jaugeant le flot de lait s’échappant de la cruche en terre qu’elle tient de ses bras puissants. Une lumière venant de la fenêtre modèle son corps massif devant le mur du fond, nu et endommagé. Un décor rustique : corbeille à pain, cruche, chaufferettes, plinthes en carreaux de Delft. Le carreau cassé à la fenêtre n'a pas été remplacé. Les couleurs affectionnées par le peintre sont présentes : bleu… jaune citron… Complémentaires, ces couleurs accolées l’une contre l’autre, s’interpellent.

     

     

    Lire la suite