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Genèse de l'impressionnisme

15. Alfred Sisley « Je commence toujours une toile par le ciel »

 

 

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Auguste Renoir - Portrait du couple Sisley, 1868, Walraff–Richartz Museum, Cologne

 

 

     Je me devais de rééditer un article consacré à l’un des peintres des premières heures de l’impressionnisme naissant : Alfred Sisley.

 

 

     Du talent, il en a cet anglais, né à Paris de parents marchands anglais venus dans la capitale pour affaire. Influencé dans sa peinture par Camille Corot et Charles François Daubigny, il peint la nature aux environs de Paris.

   Le plein air… Comme ses amis, Renoir, Monet, Pissarro, ses compagnons de l’atelier Gleyre, il aime planter son chevalet dans la campagne. Régulièrement, il assiste aux réunions du café Guerbois présidées par le chef de file des avant-gardistes Edouard Manet. En 1874, il participe avec 31 peintres, les « refusés », à la première des expositions du groupe des impressionnistes.

 

 

     De nombreux critiques et écrivains apprécient ce peintre paysagiste, qui peint le mieux la fugacité des ciels, les lumières miroitantes le long des bords de la Seine et du Loing.

 

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Alfred Sisley - Vue du canal Saint-Martin, 1870, musée d’Orsay, Paris

 

 

« Sisley fixe les moments fugitifs de la journée, observe un nuage qui passe et semble le peindre en son vol. Sur sa toile, l’air vif se déplace et les feuilles encore frissonnent et tremblent. Il aime les peindre surtout au printemps, quand les jeunes feuilles sur les branches légères poussent à l’envi, quand, rouges d’or, vert roussi, les dernières tombent en automne, car espace et lumière ne font alors qu’un, et la brise agite le feuillage, l’empêche de devenir une masse opaque, trop lourde pour donner l’impression d’agitation et de vie. »

Stéphane Mallarmé, 1876, (The Impressionnists and Édouard Manet). 

 

 

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Alfred Sisley - La Seine à Bougival, 1876, collection particulière

 

 

Il a aimé les bords des rivières, les lisières des bois, les villes et les villages entrevus à travers les arbres, les vieilles constructions enfouies dans la verdure, les soleils du matin en hiver, les après-midi d’été. Il a exprimé délicatement les effets produits par le feuillage. […]  Ce n’est pas un genre facile et inférieur que la peinture de paysage. […] La vérité, c’est qu’un paysage comporte autant de nuances, autant de passages rapides d’expressions qu’un visage […].  Les grands noms sont aussi rares qu’ailleurs dans la peinture de paysage. Un de ces noms est celui d’Alfred Sisley. »

Gustave Geffroy (« Sisley », Les Cahiers d’aujourd’hui, 1923)

 

 

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Alfred Sisley - Les carrières à Veneux au soleil, le matin, 1880, collection particulière

 

 

« C’est le peintre des grandes rivières bleues se courbant vers l’horizon, des vergers fleuris, des collines claires où s’étagent des hameaux aux toits rouges, c’est, surtout, le peintre des ciels français qu’il exprime avec une vivacité et une souplesse admirables. Il a le sens des transparences de l’atmosphère. »

Camille Mauclair (L’Impressionnisme, son histoire, son esthétique, ses maîtres, Paris, 1904)

 

 

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Alfred Sisley - Le pont de Villeneuve-la-Garenne, 1872, The Metropolitan Museum of Art, New York

  

Ce « Pont de Villeneuve-la-Garenne » est l'une des plus belles toiles de Sisley qui nous montre une vision de ce pont et du village situé en amont d’Argenteuil. Il nous invite à entrer dans le village donnant le sentiment qu’il vivait parmi ces villageois du bord de Seine. Une lumière éclatante baigne la scène.

 

 

Malgré son grand talent, dans la seconde partie de sa carrière, Alfred Sisley n’aura pas la chance de connaître la reconnaissance de certains de ses amis impressionnistes comme Auguste Renoir et Claude Monet.

 

 

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Alfred Sisley - La barque pendant l’inondation de Port-Marly, 1876, Musée d’Orsay, Paris

 

 

 

     Dans une lettre à Adolphe Tavernier, Sisley, 7 ans avant son décès, retiré à Moret-sur-Loing proche de Paris, explique son approche esthétique qui démontre avec talent qu’il partageait les préoccupations de ses amis impressionnistes :

 

Lettre à Adolphe Tavernier (critique d’art et ami de l’artiste) – Moret-sur-Loing, le 24 janvier 1892

 

Cher Monsieur Tavernier,

Il n’y a rien que je ne fasse pour vous être agréable, mais je vous avoue que coucher sur le papier des aperçus de ce qu’on appelle aujourd’hui son « esthétique » est joliment scabreux.

A ce propos voici une anecdote qui m’a été contée sur Turner. Le grand peintre anglais. Il sortait de chez un confrère. On s’était pas mal disputé à propos de peinture. Lui n’avait pas soufflé mot. Arrivé dans la rue et se tournant vers un ami qui l’accompagnait : « Drôle de chose que la peinture hein ! »

Vous le voyez, ce n’est pas d’aujourd’hui que certains peintres ont de la répugnance à faire de la théorie. Je me vois obligé de vous faire une sorte de cours de paysage, car je ne sais pas trop vous expliquer autrement comment je le comprends.

L’intérêt dans une toile est multiple. Le sujet, le motif doit toujours être rendu d’une façon simple, compréhensible, saisissante pour le spectateur. Il doit être amené (le spectateur), par l’élimination de détails superflus, à suivre le chemin que le peintre lui indique et voir tout d’abord ce qui a empoigné celui-ci : Il y a toujours dans une toile le coin aimé : c’est un des charmes de Corot et aussi de Jongkind.

Après le sujet, le motif, un des côtés le plus intéressant du paysage est le mouvement, la vie. C’est aussi un des plus difficiles à obtenir. Donner l’illusion de la vie est pour moi le principal dans une œuvre d’art – tout doit y contribuer : la forme, la couleur, la facture. C’est la vie qui donne l’émotion. Et quoique la première qualité du paysagiste doit être le sang-froid, il faut que la facture, en de certains moments plus emballée, communique au spectateur l’émotion que le peintre a ressentie.

Vous voyez que je suis pour la diversité de la facture dans le même tableau. Ce n’est pas tout à fait l’opinion courante, mais je crois être dans le vrai, surtout quand il s’agit de rendre un effet de lumière. Car le soleil, s’il adoucit certaines parties du paysage en exalte d’autres, et ces effets de lumière qui se traduisent presque matériellement dans la nature, doivent être rendus matériellement sur la toile. Il faut que les objets soient rendus avec leur texture propre, il faut encore et surtout qu’ils soient enveloppés de lumière, comme ils le sont dans la nature. Voilà le progrès à faire.

C’est le ciel qui doit être le moyen, (le ciel ne peut pas être qu’un fond) il contribue au contraire non seulement à donner de la profondeur par ces plans, (car le ciel a des plans comme les terrains) il donne aussi le mouvement par sa forme, par son arrangement en rapport avec l’effet ou la composition du tableau. Y en a-t-il de plus beau et de plus mouvementé que celui qui se reproduit constamment en été, je veux parler du ciel bleu avec les beaux nuages blancs baladeurs. Quel mouvement, quelle allure n’est-ce-pas ?

Il fait l’effet de la vague quand on est en mer, il exalte, il entraîne.

Un autre ciel : celui-là plus tard, le soir. Les nuages s’allongent, prennent souvent la forme de sillages, de remous, qui semblent immobilisés au milieu de l’atmosphère et peu à peu on les voit disparaître absorbés par le soleil qui se couche. Celui-là est plus tendre, plus mélancolique, il a le charme des choses qui s’en vont. C’est celui de la « meule ». Mais je ne veux pas vous raconter tous les ciels. Je ne vous parle ici que de ceux que je préfère entre tous, ils sont à l’infini et sont toujours différents.

J’appuie sur cette partie du paysage parce que je voudrais vous faire bien comprendre l’importance que j’y attache. Comme indication : Je commence toujours une toile par le ciel. Quels sont les peintres que j’aime ? Pour ne parler que des contemporains : Delacroix, Corot, Millet, Rousseau, Courbet, nos maîtres. Tous ceux enfin qui ont aimé la nature et qui ont senti fortement.

Voilà cher Monsieur Tavernier ce que je trouve à vous dire sur le moment, sans trop me répéter. Vous trouverez je l’espère ce que vous me demandez. Et quoique ce soit bien mal arrangé je vous ai raconté cela tel que je le pensais dans le moment. J’ai oublié cependant une des qualités essentiel pour un peintre : c’est la sincérité devant la nature.

Bien sincèrement et bien amicalement à vous.

 

 

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Alfred Sisley - Moret-sur-Loing, 1891, Galerie H. Odermatt-Ph. Cazeau, Paris

 

 

En 1892, Sisley écrit à nouveau à son ami Tavernier : « Je suis donc depuis bientôt 12 ans à Moret où aux environs. C’est à Moret devant cette nature si touffue, ses grands peupliers, cette eau du Loing si belle, si transparente, si changeante, c’est à Moret certainement que j’ai fait le plus de progrès dans mon art ; surtout depuis trois ans. Aussi quoiqu’il soit bien dans mes intentions d’agrandir mon champ d’études, je ne quitterai jamais complètement ce coin si pittoresque ».

 

 

     Aujourd’hui, où l’on parle beaucoup de nationalité en France, j’ai un grand regret pour Alfred Sisley : qui connaissait mieux que l’artiste les paysages français ?

   Sa fin de vie est très triste. En 1897, il épouse sa compagne lors d’une visite à Cardiff, puis entreprend des démarches pour obtenir la nationalité française. L’avis administratif est favorable. Malheureusement, son épouse meurt l’année suivante, et lui même meurt, à 59 ans, trois mois après elle. Il restera donc anglais sans avoir pu obtenir la nationalité française…

   Sur sa tombe à Moret-sur-Loing, est inscrite comme épitaphe, une citation de la lettre à Adolphe Tavernier ci-dessus :

« Il faut que les objets soient enveloppés de lumière comme ils le sont dans la nature ».

        

 

Commentaires

  • J'adore ce peintre !
    Les tableaux que tu nous montres sont tous merveilleux.
    Je t'ai lu avec bonheur.
    Curieusement, je ne me suis jamais interrogée sur la nationalité des peintres dont j'aime les œuvres. Je crois que l'art est universel, et, contrairement à la littérature, il n'a pas besoin d'être traduit, ce qui évite les erreurs dans l'intervention de l'interprète.
    J'aime beaucoup les lettres que tu nous présentes et la façon dont tu as mis en relief tes passages préférés, qui me semblent être ce que nous devons tous retenir.
    Merci beaucoup, de nouveau, pour cette page.
    Puisqu'il s'agit d'une réédition, j'en suis ravie.
    Passe une douce journée.

  • Sisley était un grand de l’impressionnisme. Son nom est tellement associé au groupe que peu de gens savent qu’il était anglais car il passa l’essentiel de sa vie en France. Pour tout le monde, il est français.
    Cet artiste était très apprécié par beaucoup. Ses paysages, d’une grande finesse dans le style, enferment une atmosphère spéciale qui lui appartenait.
    Comme tous les peintres de plein air, il était totalement sincère devant la nature dont il ressentait la lumière, les vibrations, le bruissement des feuilles dans les arbres, les tonalités changeantes des ciels.
    Je parlerai de Pissarro dans le prochain article. C’est pas mal aussi.
    Belle journée.

  • Merci beaucoup de parler de ce peintre qui aimait tant le ciel et la luminosité mais je m'aperçois qu'en feuilletant un livre ,trouvé dans une brocante , sur ses oeuvres, je suis "fan " de deux tableaux en particulier " route à Louveciennes( 1874) " et " neige à Louveciennes (1878) ". Bon dimanche à vous .

  • Le problème est que la plupart des toiles de ce peintre sont superbes. Le plus difficile est de faire un choix. Ce que j’ai fait en regrettant de ne pouvoir les montrer toutes.
    Il a beaucoup peint à Louveciennes où il habita, non loin de chez son ami Renoir. Ils vadrouillaient ensemble dans la campagne environnante.
    Un très bel artiste.
    Belle journée.

  • Comme d'habitude je ne peux que dire merci.
    Bien qu'il ne soit pas le peintre impressionniste le plus connu, c'est celui que je préfère. Ses tableaux sont vibrants de lumière.
    J'ai mal au cœur en sachant que Sisley issu d'une famille aisée qui a pu l'aider financièrement jusqu'à la guerre de 1870, n'a pas pu vivre de sa peinture et a terminé sa vie ruiné, malade et épuisé.
    Il y a quelques années j'ai commencé un dossier photos sur les lieux fréquentés par les peintres et bien entendu je suis allée à Moret-sur-Loing sur les traces de Sisley.

  • Membre de l’atelier Charles Gleyre, avec Renoir, Monet et Bazille, Sisley a fait partie des tout premiers avant-gardistes qui se reconnaissaient dans leur style. Leur amitié allait les souder et leur permettre de se lancer dans les combats à venir contre la pensée académique.
    La vie ne lui fut pas facile financièrement. Le marchand Durand-Ruel exposa et lui acheta nombre des ses œuvres, ce qui lui permit de vivre. Le mécène et peintre Caillebotte devait bien l’aider lui aussi.
    Je suis allé souvent à Moret-sur-Loing, charmante petite ville. Le lieu n’a guère changé par rapport au tableau du peintre que je montre : le petit pont au loin enjambe la rivière, les peupliers se dressent sur les rives, et la transparence de l’eau calme reflète toujours les maisons.
    Il est le premier impressionniste à avoir l’hommage d’un monument commémoratif dans sa ville de Moret où il repose.
    Belle journée.

  • un passionnant florilège de citations qui cernent au plus près ce peintre élégant ; maitre de la petite touche qui rend si bien la palpitation des feuilles et le miroitement de la lumière ; merci, Alain

  • Elégant est le bon mot pour caractériser Sisley. Tous les passionnés d’impressionnisme le disent. On se sent bien dans ses toiles.
    Il était heureux à Moret-sur-Loing que je connais bien. Durant ses dernières années, il a immortalisé le charme et les miroitements somptueux de cette ville que l’on retrouve intacte dans ses toiles.
    Une certaine discrétion le verra mourir anglais alors que l’on se délecte de ses paysages français qu’il passa sa vie à brosser inlassablement.
    Belle fin de journée.

  • Ses œuvres sont une symphonie, un vertige délicieux... Orfèvre de la lumière, il nous livre de secrètes floraisons et nous cheminons à travers un monde fascinant de toiles où le paysage devient chef-d'oeuvre avec une élégance tellement marquée ! J'aime profondément cet artiste et ce n'est que mon ressenti personnel, j'ai plus d'affinités avec ses toiles qu'avec celles de Monet même si j'aime beaucoup Monet.
    Chez Sisley, quelque chose d'envoûtant m'enveloppe davantage et pour avoir eu l'occasion de me promener le long du Loing, je me souviens de la lumière qui est si intense et particulière, comme de l'or en mouvement.
    Merci pour ce magnifique article très bien documenté. J'en profite pour vous redire combien j'apprécie ce que vous écrivez. Je n'avais pu laisser de message sous le précédent consacré à Guy de Maupassant et à l'univers du canotage, impossible de publier le moindre commentaire, mais je l'ai lu avec un grand plaisir.
    Belle journée Alain, bien amicalement !
    Cendrine

  • Pourquoi lorsque l’on parle de Sisley, son nom éveille de suite la curiosité, une empathie toute particulière ?
    Il est de la lignée des tout meilleurs impressionnistes, avec un petit quelque chose de différent qui lui appartient : la lumière qui lui fait dire « il faut que les objets soient enveloppés de lumière comme ils le sont dans la nature. » ; une douceur dans les couleurs ; la touche vibrante ; et puis ces ciels par lesquels il commençait toujours un tableau.
    J’ai montré dans l’article le tableau qui, pour moi, le représente parfaitement : « Le pont de Villeneuve-la-Garenne ». Il est vivant. Monet l’a peint également sous un angle différent, mais celui de Sisley nous parle comme le ferait un ami.
    Je ne suis jamais entré dans le petit cimetière où il repose. J’aime les cimetières. Lorsqu’il s’agit de la tombe d’un peintre, je ressens toujours le sentiment de le revoir concentré sur son ouvrage.
    Vous n’aviez pas besoin de commenter Maupassant. Je sais que, comme moi, vous l’aimez.
    Je suis désolé, sur le blog de Richard, d’avoir été la cause involontaire du rapprochement que vous avez fait avec votre maladie. Nous connaissons votre douleur constante et espérons que, parfois, nos écrits vous apportent quelques moments de détente.
    Amitiés, Cendrine.

  • Je viens de m'amuser à relire quelques extraits de "Écrits sur l'art", d'Émile Zola, - dont tu as déjà démontré ici la dilection qui était sienne pour les Impressionnistes -, notamment deux lettres fort semblables évoquant Sisley, entre autres, écrites à un ou deux mois d'intervalle, dans lesquelles, de 50, il ramène à 20 ans, le laps de temps qu'il juge suffisant pour que le talent de ces peintres dits impressionnistes transforme la peinture française.
    Voici le premier extrait, écrit le 30 avril 1876 ... avant de proposer dans quelques instants sur FB, le second, de juin de la même année.

    "Sisley est encore un paysagiste de grand talent, plus équilibrés que M. Pissarro. Il a un effet de neige d'une vérité et d'une solidité remarquables . Ses "Inondations à Port-Marly" sont larges, très fines de ton.. (...)
    Le mouvement révolutionnaire qui commence transformera certainement notre École française avant cinquante ans."

  • J’ai relu Zola, ce qui m’a permis de retrouver la qualité des écrits sur l’art de ce grand écrivain. Il a écrit deux articles se rapportant au Salon de 1876.
    Dans un premier temps, le Salon n’ouvrant que le 1er mai, il a visité rapidement, le 29 avril, l’exposition des impressionnistes qui se tenait à part, rue Le Peletier. Il écrit un article et le termine en pronostiquant la transformation de l’école française d’ici 50 ans.
    Zola reprend ensuite sa visite du salon officiel qu’il commente. Tout à la fin de son article, il reparle de l’exposition des impressionnistes et recopie son premier article du 29 avril se terminant sur Sisley et la transformation de l’école française. Il indique, cette fois, que celle-ci se fera d’ici 20 ans.
    Il a du réfléchir entre les deux articles et trouver que 50 ans était beaucoup trop. Il n’avait pas tort car les 20 années à venir allaient voir la reconnaissance d’une partie des impressionnistes, sans Sisley et Pissarro parmi les plus connus. Finalement 30 ans aurait été le bon chiffre...

  • Merci Alain de remettre Sisley en exergue!!il est vrai qu'il aimait toujours commencer ses toiles par le ciel et c'est ainsi que l'on parle de lui "le peintre des ciels"!! J'ai adoré l'expo " Sisley"que j'ai pu visité à Aix en Provence!! Bisous Fan

  • Celui que l’on appelait « le peintre des ciels » était plutôt Eugène Boudin. Mais Sisley aussi aimait les ciels et commençait ses toiles ainsi. Il faut dire que tous les impressionnistes, devant un paysage, s’intéressaient en premier à ces ciels qui donnaient cette lumière qu’il recherchait avant tout dans leur nouvelle conception de la peinture.
    Belle journée.

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