CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS
« Mon Courbet à moi, est simplement une personnalité. Le peintre a commencé par imiter les flamands et certains peintres de la Renaissance ; mais sa nature profonde se révoltait, et il se sentait entraîné par toute sa chair – par toute sa chair entendez-vous ? – vers le monde matériel qui l’entourait, les femmes grasses et les hommes puissants, les campagnes plantureuses et largement fécondes. Trapu et vigoureux, il avait l’âpre désir de serrer entre ses bras la nature vraie ; il voulait peindre en pleine viande et en plein terreau. »
Emile Zola
L’Evénement illustré, mai 1866
Gustave Courbet – Jo la belle irlandaise, 1866, Nationalmuseum, Stockholm