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ornans - Page 2

  • Gustave Courbet, le maître d'Ornans : 2. 21 mars 1847/30 oct. 1849

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

    peinture, courbet, ornans, réalisme

    Gustave Courbet – Autoportrait dit Le fou de peur, 1843, Musée National, Oslo 

     

         La toile exposée à nos regards, traitée avec un sans-façon rustique, comme le sujet, attestait une insouciance de maître, une ardeur expérimentée ; la tonalité profonde du tableau, le procédé de l’exécutant, ne rappelaient aucune école connue.  « Avec un don si rare et si merveilleux, dis-je à ce jeune homme, comment n’êtes-vous pas encore célèbre ? ». « Pardié, répliqua-t-il avec un accent franc-comtois tout champêtre ; moi je peins comme le bon dieu ».

        Voilà les premiers mots dont m’a favorisé Gustave Courbet. Il avait, en deux mots, défini son procédé. Cette toile qui illustra ses débuts c’était l’Après-dînée à Ornans.

         Delacroix que je trouvai là me dit : « Avez-vous jamais vu de pareil ni d’aussi fort sans relever de personne ? Voilà un novateur, un révolutionnaire, aussi, il éclot tout à coup sans précédent : c’est un inconnu ! ».

     

                                                     Extraits des mémoires de francis Wey - BNF

     

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  • Gustave Courbet, le maître d'Ornans : 1. 21 juin 1840/avr. 1846

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

    peinture, courbet, ornans,

    Gustave Courbet – Portrait de Régis Courbet, père de l’artiste, 1843,  musée du Petit Palais, Paris

     

         20 ans, une beauté physique époustouflante. Il ne sera pas, comme le souhaite son père, polytechnicien, inventeur, notable, ou chef d’industrie. Cette ambition n’est pas à la mesure de Gustave Courbet. Il a soif d’idéal et est bien décidé à mordre la vie et la peinture passionnément.

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  • Courbet, le maître d'Ornans

     

    Projet

     

     

    peinture, Courbet, Ornans, correspondance

    Gustave Courbet – Autoportrait, 1852, British Museum, Londres 

     

     

         L’année dernière, j’avais pris beaucoup de plaisir à publier dans le blog quelques extraits de l’exceptionnelle correspondance de Vincent Van Gogh. Mon attention avait essentiellement porté sur les lettres rédigées durant les deux années de son séjour en Provence de 1888 à 1890. 

         J’ai eu envie de renouveler l’expérience en profitant de cet été mi-figue mi-raisin sur un plan météorologique pour lire la correspondance du peintre français Gustave Courbet. Présenté comme le père de la peinture réaliste au 19ème siècle, sa correspondance couvre une quarantaine d’années, depuis son entrée à 18 ans au collège de Besançon dans le Doubs jusqu’à son décès en Suisse.

     

     

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