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les Fleurs du Mal

 

Charles Baudelaire – Poèmes choisis (3ème et dernière partie)

 

 

Article sur "Les Fleurs du mal”, Le Figaro, 5 juillet 1857

 

     « C'est la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes mots, des mêmes pensées. L'odieux y coudoie l'ignoble, le repoussant s'y allie à l'infect. Jamais on ne vit mordre et même mâcher autant de seins dans si peu de pages ; jamais on n'assista à une semblable revue de démons, de foetus, de diables, de chloroses, de chats et de vermine. Ce livre est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit, à toutes les putridités du coeur ; encore si c'était pour les guérir, mais elles sont incurables.

     Un vers de M. Baudelaire résume admirablement sa manière ; pourquoi n’en a-t-il pas fait l’épigraphe des « Fleurs du Mal » ?

 

« Je suis un cimetière abhorré de la lune. »

 

     Et au milieu de tout cela, quatre pièces, Le «Reniement de saint Pierre », puis « Lesbos », et deux qui ont pour titre « Les Fleurs damnées », quatre chefs d’œuvre de passion, d’art et de poésie ; mais on peut le dire, - il le faut, on le doit : - si l’on comprend qu’à vingt ans l’imagination d’un poète puisse se laisser entraîner à traiter de semblables sujets, rien ne peut justifier un homme de plus de trente d’avoir donné la publicité du livre à de semblables monstruosités. »

 

 

Les petites vieilles – Tableaux parisiens, 1859

 

     Au cours de ses déambulations dans Paris, Baudelaire croise des femmes âgées. Il en fait un de ses plus longs poèmes, dédié à Victor Hugo, qui décrit ces petites vieilles avec cruauté parfois, souvent avec une grande tendresse.

     Je montre deux des quatre quatrains composant le poème. Je suis sûr que le poète ne m’en voudra pas d’avoir ainsi raccourci son texte pour ne pas faire trop long.

 

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Francisco de Goya – Les vieilles, 1810, Palais des Beaux-Arts, Lille

 

 

I (En entier)

 

Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
Où tout, même l'horreur, tourne aux enchantements,
Je guette, obéissant à mes humeurs fatales
Des êtres singuliers, décrépits et charmants.

Ces monstres disloqués furent jadis des femmes,
Éponine ou Laïs ! Monstres brisés, bossus
Ou tordus, aimons-les ! ce sont encor des âmes.
Sous des jupons troués et sous de froids tissus

 

Ils rampent, flagellés par les bises iniques,
Frémissant au fracas roulant des omnibus,
Et serrant sur leur flanc, ainsi que des reliques,
Un petit sac brodé de fleurs ou de rébus ;

Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ;
Se traînent, comme font les animaux blessés,
Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes
Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés

Qu'ils sont, ils ont des yeux perçants comme une vrille,
Luisants comme ces trous où l'eau dort dans la nuit ;
Ils ont les yeux divins de la petite fille
Qui s'étonne et qui rit à tout ce qui reluit.

 

- Avez-vous observé que maints cercueils de vieilles
Sont presque aussi petits que celui d'un enfant ?
La Mort savante met dans ces bières pareilles
Un symbole d'un goût bizarre et captivant,

Et lorsque j'entrevois un fantôme débile
Traversant de Paris le fourmillant tableau,
Il me semble toujours que cet être fragile
S'en va tout doucement vers un nouveau berceau ;

A moins que, méditant sur la géométrie,
Je ne cherche, à l'aspect de ces membres discords,
Combien de fois il faut que l'ouvrier varie
La forme de la boîte où l'on met tous ces corps.

- Ces yeux sont des puits faits d'un million de larmes,
Des creusets qu'un métal refroidi pailleta...
Ces yeux mystérieux ont d'invincibles charmes
Pour celui que l'austère Infortune allaita !

 

     IV (En entier)

Telles vous cheminez, stoïques et sans plaintes,
A travers le chaos des vivantes cités,
Mères au coeur saignant, courtisanes ou saintes,
Dont autrefois les noms par tous étaient cités.

Vous qui fûtes la grâce ou qui fûtes la gloire,
Nul ne vous reconnaît ! un ivrogne incivil
Vous insulte en passant d'un amour dérisoire ;
Sur vos talons gambade un enfant lâche et vil.

Honteuses d'exister, ombres ratatinées,
Peureuses, le dos bas, vous côtoyez les murs ;
Et nul ne vous salue, étranges destinées !
Débris d'humanité pour l'éternité mûrs !

Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille,
L'oeil inquiet, fixé sur vos pas incertains,
Tout comme si j'étais votre père, ô merveille !
Je goûte à votre insu des plaisirs clandestins :

Je vois s'épanouir vos passions novices ;
Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus ;
Mon coeur multiplié jouit de tous vos vices !
Mon âme resplendit de toutes vos vertus !

Ruines ! ma famille ! ô cerveaux congénères !
Je vous fais chaque soir un solennel adieu !
Où serez-vous demain, Èves octogénaires,
Sur qui pèse la griffe effroyable de Dieu ?

 

 

Le serpent qui danse – Spleen et idéal, 1857

 

     Un autre poème dédié à Jeanne Duval, la muse de Baudelaire dont il est éperdument amoureux.

 

 

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John Collier – Lilith, 1887, The Atkinson Art Gallery, Southport, England

 

 

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur !

 

 

Chanté par Serge Gainsbourg

https://www.youtube.com/watch?v=FyAVDGSSxj4

 

 

A celle qui est trop gaie – Spleen et idéal, 1857

 

 

     Ce poème fit également partie des poèmes condamnés en 1857 pour outrage à la morale publique et religieuse.

 

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Jean-Honoré Fragonard – La rencontre, 1772, The Frick Collection, New-York

 

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !

Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein ;

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.

Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur !

 

 

La vie antérieure – Spleen et idéal, 1855

 

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Paul Gauguin - D'où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous, 1897, Museum of fine arts, Boston

 

 

J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs

Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.

 

Interprétation de Léo Ferré

https://www.youtube.com/watch?v=VvIIoNmTidM

 

 

Allégorie – Fleurs du mal

 

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Gustave Courbet – Jo, la belle irlandaise, 1865, The Metropolitan Museum of Art, New-York

 

 

C'est une femme belle et de riche encolure,
Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure.
Les griffes de l'amour, les poisons du tripot,
Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau.
Elle rit à la mort et nargue la Débauche,
Ces monstres dont la main, qui toujours gratte et fauche,
Dans ses jeux destructeurs a pourtant respecté
De ce corps ferme et droit la rude majesté.
Elle marche en déesse et repose en sultane ;
Elle a dans le plaisir la foi mahométane,
Et dans ses bras ouverts, que remplissent ses seins,
Elle appelle des yeux la race des humains.
Elle croit, elle sait, cette vierge inféconde
Et pourtant nécessaire à la marche du monde,
Que la beauté du corps est un sublime don
Qui de toute infamie arrache le pardon.
Elle ignore l'Enfer comme le Purgatoire,
Et quand l'heure viendra d'entrer dans la Nuit noire,
Elle regardera la face de la Mort,
Ainsi qu'un nouveau-né, - sans haine et sans remord.

 

 

Hymne à la beauté – Spleen et idéal, 1860

 

     Pour Baudelaire la beauté est un être inquiétant à la fois ange et démon.

 

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Charles Baudelaire – dessin de sa maitresse Jeanne Duval, 1850

 

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?

 

 

Le voyage – La mort, 1859

 

A Maxime Du Camp

 

     La mort reste la seule porte ouvrant sur l’inconnu.

     Ce très long poème en huit parties indique pour Baudelaire que le voyage va prendre fin.

     Mélancolique, ce poème, dont je ne montre que deux courtes parties, terminera la première édition du recueil des « Fleurs du mal ».

 

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Antoine Watteau – L’embarquement pour Cythère, 1717, musée du Louvre, Paris

 

III

Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.

Dites, qu'avez-vous vu ?

 
VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !

 

 

     Dans ces derniers vers, le poète ne trouve comme seule échappatoire que la mort. Cet ultime voyage le conduira-t-il vers un paradis terrestre ? 

 

 

     Je ne regrette pas d'avoir relu cet été ce superbe recueil. Cela m'a permis de vous en faire partager quelques extraits. Je quitte Charles Baudelaire avec regret...

 

 

Commentaires

  • Immense merci à toi, Alain, d'avoir avec nous partagé tes coups de cœur et de les avoir si élégamment pourvus d'autres chefs-d’œuvre ...

    Rassure-toi : On ne quitte JAMAIS Baudelaire ...

  • J’aurai du mal à quitter cet homme que j’avais beaucoup laissé de côté depuis des années. Ces vers sont une merveille, malheureusement peu joyeux. Le mot bonheur n’était pas son favori.

  • Bonsoir Alain, je viens de me régaler en compagnie de Baudelaire qui est vraiment l'un de mes poètes préférés et à chaque fois que je lis "contraire à la morale publique" mon sang ne fait qu'un tour... Ah ça leur va bien, de tout temps, à ces parangons de vertu hypocrites qui font leurs petites affaires sexuelles dans leur coin, sous le manteau, qui sont souvent loin d'être les derniers... de hurler à la mort devant des oeuvres remarquables!
    Coincés d'antan versus coincés hypocrites d'aujourd'hui (je pense à Facebook et autres moralistes qui font des crises d'urticaire dès qu'ils voient la plus petite allusion érotique...). Le sujet me hérisse depuis mon adolescence quand je me faisais censurer mes poèmes "trop chauds" aux concours de poésie du lycée, quand certains profs ont censuré une de mes dissertations dans laquelle je citais le marquis de Sade, quand on m'accusait de ne privilégier que les oeuvres à caractère érotique dans mes choix littéraires comme si c'était mal, en plus en tant que fille devant rester bien innocente, naïve etc..
    Dire que certains profs ont aussi voulu m'interdire de citer les Contes de la Fontaine...
    Tant d'exemples lamentables d'atteinte à la création, de toutes époques...
    Le tableau de John Collier est l'un de mes préférés, sublime Lilith au corps de nacre, étreinte enivrante avec le Serpent. Il s'accorde à merveille aux mots de Baudelaire...
    Je vous souhaite une belle fin de journée, amitiés Alain et bravo pour vos choix
    Cendrine

  • Cela a été une joie de relire ce recueil. Ces poèmes sont souvent érotiques, sensation qui ne s’associent pas spécialement avec la tristesse du poète. Il aurait pu faire plus joyeux parfois.
    J’ai bien aimé votre commentaire se rapportant cet érotisme qui dérange encore aujourd’hui. Certainement parce que ce sentiment nous confronte à nos pulsions profondes que les religions hypocrites nous ont enseigné à combattre.
    Je me doute que vos études ont du être « chaudes » à ce sujet. Cela ne devait pas être évident pour les profs de voir une toute jeune lycéenne s’intéresser de près à la littérature érotique ? Je suppose que vous étiez mal classée aux concours de poésie.
    Ce tableau de John Collier m’a paru correspondre parfaitement avec le poème. Troublante cette superbe jeune femme enserrée dans les ondulations tendres du serpent. J’arrête car je vais vous donner des idées…

  • toujours des choix de tableaux judicieux pour illustrer ces poèmes qui chantent la chair, qu'elle soit somptueuse ou décrépite

  • Je me devais de profiter de Baudelaire une dernière fois. Effectivement la chair n’était pas toujours somptueuse, mais il en parlait si bien.

  • Merci Alain de nous remémorer quelques poèmes des "Fleurs du Mal"!!!! Un bon choix illustré de superbes tableaux, surtout cette belle Lilith qui représente bien cette femme au serpent!! Il fut tellement critiqué mais pas embastillé, ma foi!!hihi De toutes les époques, il y eu des nauséabonds à vices cachés pour critiquer les artistes qui osent fleurir les âmes de sensualité naturelle malgré parfois des mots quelque peu incompréhensibles pour ceux là!!! Bisous Fan

  • La femme au serpent… Très jolie femme avec cette peau nacrée, enveloppée amoureusement par cet animal qui se love contre elle. Superbe !
    Oui Fan ! La sensualité a toujours dérangé les personnes bien pensantes. Ce mal que la religion a pu faire à ce sujet ! Cela continue encore aujourd’hui. Certains hommes comprendront-ils un jour qu’ils sont des animaux comme les autres, qui ont une sexualité qui ne demande qu’à s’exprimer. Baudelaire savait si bien en parler.
    Je débute aujourd’hui une nouvelle série sur la genèse de l’impressionnisme.
    Bon dimanche Fan.

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