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Concours de nouvelles « Quatre Lignes »

 

      J’avais hésité longtemps…

      Depuis plusieurs années, je publiais sur mon blog des récits, nouvelles courtes liées à ma passion pour la peinture, contées sur le ton de la fiction romanesque. J’avais également publié deux récits plus longs, romancés, inspirés par la vie et l'oeuvre des grands peintres hollandais Vincent Van Gogh et Johannes Vermeer.

      J’avais remarqué cette deuxième édition du concours de nouvelles « Quatre Lignes » sur le site de Patrick Fort « Lire, Ecrire, En parler ». La lauréate de la première édition avait été Sandrine Virbel avec son excellente nouvelle « Abattez les grands arbres ». Patrick Fort organisait le concours, conjointement avec les « Editions Le Solitaire » et le site « Les Scribouilles ».

      Je m’étais interrogé : « Qu’irais-je faire dans un concours de nouvelles ? »

      J’avais fini par me laisser tenter. J’avais remanié et rallongé une de mes nouvelles anciennes illustrant des toiles du peintre Auguste Renoir, lui avais donné pour titre « Rose », et l’avais envoyée.

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Auguste Renoir : La danse à Bougival, 1883, Boston, Museum of Fine Arts

  

 

        Un jury d’auteurs, lecteurs et bibliothécaires vient de rendre le palmarès de ce concours : ma nouvelle "Rose" s'est vue accorder le deuxième prix.

 

      Ce résultat me touche. Rose que j'ai prévenue sans tarder, se joint à moi pour adresser nos remerciements aux membres du jury qui se sont laissés séduire par mon amie. Je félicite Sylvie Kaufhold qui a obtenu le premier prix avec sa nouvelle "Passeurs de lumière". J'ai vu sur son blog que son livre pour la jeunesse "Le monde d'Allia" a été édité, et lui souhaite un bel avenir.   

      J’ai une pensée admirative pour le peintre Auguste Renoir. Deux de ses toiles : « La danse à Bougival » et « La danse à la campagne » m’ont beaucoup influencé dans l’écriture de cette nouvelle.

      Suzanne Valadon, peintre et mère du célèbre artiste montmartrois Maurice Utrillo, a posé pour les deux tableaux de Renoir et m’a inspiré le personnage de « Rose ». Comment aurais-je pu trouver un plus joli modèle que cette jeune femme aux joues cramoisies, voltigeant indéfiniment sur un air de valse. A mes yeux, Rose symbolise ces femmes du peuple du 19e siècle, ouvrières, paysannes, dont la condition était dure. Emile Zola les décrivit avec une vérité inégalée dans son roman-fleuve « Les Rougon-Macquart ».

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 Auguste Renoir : La danse à la campagne, 1883, Paris, Musée d’Orsay

      

      Nous nous retrouverons prochainement, amis lecteurs, pour la suite des extraits choisis de la correspondance de Vincent Van Gogh qui s’était arrêtée au 31 août 1888, alors qu’il vivait et travaillait à Arles en Provence.

      A bientôt. 

                                                                                                      Alain

 

 

Commentaires

  • Toutes mes félicitations, Alain : très heureux que tes talents de conteur - beaucoup ici l'ont souvent souligné - soient reconnus et récompensés par ce prix.
    Prix qui, je présume, devrait tôt ou tard donner naissance à une publication en librairie ...

    J'ai un temps pensé que ma mémoire me faisait défaut car - pour pratiquement reprendre les mots du poète et interprète belge Julos Beaucarne, évidemment dans un tout autre contexte - : "je ne songeais plus à Rose"...
    Je viens donc de fouiller les catégories ci-jointes au rayon "Nouvelles" et ne l'y ai point rencontrée.

    Se pourrait-il qu'un jour tu nous offres ici ce texte plébiscité par le Jury ?

  • Merci Richard pour tes félicitations.
    Quand à la publication en librairie, c’est autre chose…
    C’est la première fois que je présente un texte. La gagnante présente une nouvelle qui, en n'ayant lu que le thème, paraît plutôt destinée à la jeunesse pour laquelle elle a déjà publié un roman. Comme tu le sais, j’écris depuis quelques années maintenant. Peut-être que je présenterai d’autres choses ?
    Apparemment le classement de mes récits par Catégories dans mon blog n’est peut-être pas très clair, car tu sembles avoir cherché mon récit dans la catégorie « Nouvelles - poèmes » dans laquelle je ne mets que des récits sans rapport avec la peinture, et il y en a peu. Toutes mes nouvelles liées à la peinture sont classées dans « Histoires de peintures ». J’en ai déjà publié 30, avec des sous- classifications par peintre. Tu peux donc lire environ la moitié de « Rose » (curieuse cette expression…) dans la sous-catégorie Renoir Pierre « La guinguette » que j’avais écrite en 2007 pour illustrer les deux toiles de Renoir. J’ai modifié en partie ce récit et l’ai beaucoup rallongé pour le concours. Je pense que ce texte te plaira. Nous n’étions pas encore en relation à cette époque.
    Peut-être, et des commentaires me l’avaient souvent dit, que mes nouvelles courtes sur les peintres, en enlevant quelques illustrations trop nombreuses, pourraient faire l’objet d’un recueil permettant de lire la peinture avec un autre regard. C’était d’ailleurs le but de mon blog au départ. Mon roman historique « Van Gogh à Auvers » est peut-être intéressant aussi, avec moins d’illustrations. J’aimerais avoir ton opinion à ce sujet, toi qui dans ta vie as eu des confrontations intellectuelles plus nombreuses que les miennes, et, peut-être, celles-ci avec le monde compliqué de l’édition.

  • Merci pour le cheminement qui m'a permis de découvrir Rose : je n'avais effectivement cherché que dans la rubrique "Nouvelles".
    J'y ai lu un très beau texte, rendant parfaitement l'ambiance d'une époque.
    Je présume que les changements - ou plutôt les ajouts - que tu as apportés pour étoffer cette nouvelle en vue du concours permettent de connaître la suite des relations entre ces jeunes gens ...

    Au risque de te décevoir, je n'ai jamais fréquenté le monde officiel de l'édition. Tout au plus ai-je répondu à des sollicitations pour proposer un article dans un catalogue d'exposition et dans des revues d'Histoire, internes à la Province de Liège dont dépendait l'École polytechnique dans laquelle j'ai enseigné près de 35 années.
    Et dès lors, l'iconographie se devait de sous-tendre, d'étayer le thème de l'étude qui m'était demandée. A partir du moment où je l'avais envoyé, ce travail ne m'appartenait plus.
    Souvent d'ailleurs, l'ouvrage publié, je m'apercevais - sans en avoir été averti - que tous les documents que j'avais jugé bon d'insérer ne figuraient pas nécessairement dans mon article.

    Tu auras peut-être lu, dans les commentaires qui sont apparus ces derniers temps sur mon blog, qu'il m'a été conseillé de publier ma traduction du Roman de Sinouhé sur un site qui se nomme "Calaméo".
    C'est encore une autre expérience par rapport à toi, à propos de laquelle je me renseigne, me donnant le temps de réfléchir pour diverses raisons dont la moindre n'est pas mon impéritie en matière de manipulations informatiques puisque, dans ce cas précis, il me faudrait moi-même organiser la mise en page de cette publication ...

  • Je te réponds par courrier séparé pour ne pas alourdir les commentaires.

  • Bonjour Alain.

    Félicitations ! je t'ai comme tant d'autres maintes fois témoigné mon admiration pour tes talents de conteur et la qualité de tes écris, instructifs et passionnants. Grâce à toi, j'ai découvert un art et des artistes que je pensais inaccessibles à la petite campagne non initiée que je suis. Cela me fait grand plaisir de les savoir ainsi reconnus à travers ce prix. Je n'ai pas encore lu cette nouvelle. Je me réjouis de découvrir Rose.

    À bientôt

  • Merci Esperiidae pour tes félicitations est les gentilles appréciations que tu fais sur mes écrits.
    Ce qui me fait le plus plaisir et de t’avoir fait découvrir un art et des artistes que tu pensais inaccessibles. Tu sais pourtant bien que rien n’est totalement inaccessible. J’ai appris l’art tout seul comme un grand. Quand on aime… et que l’on n’a pas eu la chance de faire des études suffisantes.
    Dommage que tu n’es pas lu ma nouvelle précédente sur une jeune lavandière. Il y avait un petit côté de Rose en elle, car il s’agissait d’une femme du peuple de la même époque, à la condition bien difficile.
    Tu pourras découvrir Rose comme je l’ai expliqué à Richard, dans Renoir. J’ai rajouté pour le concours d’autres danses de l’époque comme le quadrille, le cancan et le chahut. Cela fait du bruit…
    J’ai lu ta réponse à mon commentaire sur ton blog. J’ai trouvé la fin de celle-ci bien triste en ce qui concerne ton poème : « Ce poème transpire la mort… ». Tu devrais faire des écrits plus gais car je crois que tu as la qualité, et l’humour dans tes pièces de théâtre, pour le faire brillamment.
    Merci pour la bise. Je te la rends.

  • Depuis la création de ton blog j'apprécie tes récits inspirés de la vie et la carrière des grands peintres. Le jury, comme nous autres les lecteurs de ton blog, a sans doute été séduit par ton style et ta verve. Je te félicite donc pour cette consécration qui est peut être la voie vers une carrière littéraire.

  • Carrière littéraire ?... Un peu tard… Enfin, on ne sait jamais…
    En tout cas, je suis heureux que tu apprécies ce que je tente d’écrire avec un peu de passion pour que d’autres puissent le partager. Tu me fais très plaisir.
    J’étais dans ton fief hier (le Louvre) pour voir l’expo consacrée aux dernières années de Raphaël dont tu parleras certainement tôt ou tard. C’est une très belle expo qui m’a pris plus de temps que prévu pour l’appréhender totalement.

  • Toutes mes félicitations pour cette nouvelle que j'ai grandement appréciée.
    Tout y est, le style, l'écriture, l'ambiance parfaitement restituée.
    J'en ai adoré la lecture, une vraie plongée dans cette époque révolue.

    Bravo.

    Amitiés,
    Sandrine

  • Venant de la gagnante de l’édition précédente, ces félicitations ne peuvent que me faire un grand plaisir.
    Tous mes écrits se font en liaison avec la peinture qui est ma source d’inspiration. Rose est une enfant de Renoir, le peintre de la joie de vivre. Suis-je arrivé à rendre par l’écrit ce que celui-ci exprime avec une telle force dans ses tableaux ? Chaque vision du « Bal au Moulin de la Galette » me replonge avec délice dans cette ambiance de fête qui permettait aux gens du peuple d’oublier leurs misères.
    Merci Sandrine. Je me suis souvent fait la réflexion que votre qualité d’écriture pouvait vous permettre d'envisager les plus grands espoirs.
    Amitiés

  • Je ne sais pas si ce prix est mérité, mais il me fait plaisir. Mes nouvelles, le plus souvent picturales, peuvent donc présenter un intérêt littéraire. Il est vrai que « Rose » valsait dans l’ombre de son géniteur de grand talent Auguste Renoir.
    Je profite de votre venue pour vous renouveler l’enchantement que la lecture de vos courts textes, présentés quotidiennement dans votre blog, m’a apporté.
    Merci Carole.

  • Bonsoir Alain

    Non ! tes nouvelles ne sont pas uniquement picturales, ce sont aussi de trés beaux morceaux de littérature. On dirait souvent de la musique !
    Bravo pour ce prix !
    j'adore !

    jacky

  • « On dirait souvent de la musique », c’est peut-être beaucoup…
    Merci pour cette gentille appréciation Jacky qui renforce les nombreux commentaires déjà reçus. J’ai été gâté en ce mois d’octobre…

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