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Berthe Morisot à Marmottan : Enfin !

 

Fixer quelque chose de ce qui passe

 

 

      Le musée Marmottan Monet, charmant hôtel particulier en lisière du bois de Boulogne à Paris, est un haut lieu de l’impressionnisme.

      Deux peintres, plus particulièrement, attirent les visiteurs amoureux de cet art de lumière qui révolutionna la peinture à la fin du 19e :

- Claude Monet : La collection d’œuvres du peintre est impressionnante en quantité et qualité. Le tableau star du musée est le fameux « Impression soleil levant » qui donnera son nom au mouvement impressionniste.

- Berthe Morisot : Mine de rien, ce discret musée parisien est l’institution publique qui possède la collection la plus importante au monde de ses œuvres. 

      Invariablement, chacune de mes visites à Marmottan se terminait par la même interrogation : Quand verra-t-on en ce lieu une exposition consacrée à Berthe Morisot, cette femme peintre impressionniste ?

      Les organisateurs ont dû finir par m’entendre car mon souhait est enfin exaucé ! La première rétrospective présentée à Paris depuis 1941 de l’œuvre de Berthe Morisot s’est installée à Marmottan du 8 mars au 1er juillet 2012. 150 œuvres provenant des musées et collections particulières du monde entier retracent la vie artistique de cette femme exceptionnelle.

      Curieusement, le musée est situé non loin de l’hôtel de la rue Villejust que possédaient Berthe et son mari Eugène Manet. Elle aimait y recevoir chaque jeudi soir ses amis impressionnistes, sa garde rapprochée : Auguste Renoir, Claude Monet, Edgar Degas et le poète Stéphane Mallarmé, accompagnés de quelques autres peintres et poètes.

 

 

 

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Edma Morisot – Portrait de Berthe Morisot (peint par sa sœur, elle a 24 ans), 1865, collection particulière

      

 

       « Fixer quelque chose de ce qui passe. »

      Cette ambition simple éclairera toute l’œuvre de Berthe Morisot. Très indépendante, elle peignait à sa guise. Elle sera de toutes les expositions du groupe des impressionnistes, de la première en 1874 à la dernière en 1886. Elle ne manquera que la 4ème pour cause de naissance de sa fille.

      Sa démarche audacieuse excitera l’imagination des critiques et écrivains :

      « La seule femme peintre qui ait su garder la saveur de l’incomplet et du joliment inachevé. »… « Un enchantement pour les yeux. » - Jacques Emile Blanche.

      « Elle pousse le système impressionniste jusqu’à l’extrême. »… « Mademoiselle Morisot est une impressionniste si convaincue qu’elle veut peindre jusqu’au mouvement des choses inanimées. » - Arthur Baignères.

      « Elle termine ses toiles en donnant de-ci de-là de légers coups de pinceaux ; c’est comme si elle effeuillait des fleurs… » - Théodore Durel.

      « Madame Morisot a fini par exagérer sa manière au point d’estomper des formes déjà imprécises. »… « Il faut évidemment des talents de coloriste pour tirer du néant cette délicatesse. » - Paul Mantz.

      Le poète irlandais George Moore écrira après la mort de Berthe : « Ses toiles sont les seules toiles peintes par une femme qu’on ne pourrait détruire sans laisser un blanc, un hiatus dans l’histoire de l’art. ». Quel beau compliment !

 

      J’ai visité l’exposition il y a un mois. Je montre, ci-après, une sélection de quelques toiles de l’artiste qui me paraissent les plus représentatives de son œuvre.

      La figure féminine demeure son sujet préféré avec les paysages. Elle trouve ses modèles autour d’elle : sa sœur Edma, sa fille Julie, son mari Eugène, ses nièces, des amies, parfois des modèles professionnels. Elle les place au milieu des meubles où elle vit ou dans la nature. Elle peint le lac, les arbres du bois de Boulogne près de la porte Dauphine où elle habite.  

 

Julie

      « C’est un petit chat, écrit Berthe à Edma. Elle est toute ronde comme une boule avec des petits yeux qui pétillent et une grande bouche qui grimace. »

      La mère reste des heures à observer sa fille née en 1878. « Bibi » dort ou gazouille pendant qu’elle la peint. Durant 17 ans, jusqu’au décès de Berthe, elle sera représentée à tous les âges, à tous moments de la journée. Le pinceau de l’artiste a une infinie tendresse lorsqu’elle peint l’enfance.

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      Le bébé grandit, devient une petite fille enjouée et rieuse qui apprend à marcher dans le jardin de Bougival. Elle y fait des pâtés.

 

 

 

 

 

  

Berthe Morisot – Les pâtés de sable, 1882, collection particulière

  

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       Julie de dos avec sa nurse Pasie. Elle lance du pain aux cygnes.

 

 

 

 

 

 

 

 Berthe Morisot – Au bord du lac, 1883, musée Marmottan, Paris

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      Bibi a 5 ans. Sa silhouette lumineuse éclaire les vaguelettes laissées par la barque. Quelques cygnes librement brossés encadrent son fin visage.

 

 

 

 

 

 

 

 Berthe Morisot – Sur le lac, 1884, collection particulière

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      Julie avec la fille de la concierge. Les fillettes pêchent des poissons rouges. La touche inachevée aux traits nerveux donne vie aux fillettes.

 

 

 

 

  Berthe Morisot – Enfants à la vasque, 1886, Musée Marmottan, Paris

  

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      Berthe représente sa fille dans ce grand et remarquable pastel. La technique d’une belle virtuosité allie l’effet impressionniste à un graphisme nouveau par des traits rapides et hachurés.

 

 

 

 

 

  Berthe Morisot – Fillette au jersey bleu, 1886, musée Marmottan, Paris

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      A Mézy, Berthe peint Julie âgée de 13 ans perchée sur une échelle, en train de cueillir dans un cerisier des fruits que sa cousine Jannie recueille dans un panier d’osier. Les jeunes filles portent chacune une robe blanche et de longs cheveux défaits. Moins aérienne que d’autres toiles, celle-ci souligne la forme et donne du poids à la composition. C’est une des toiles de l’artiste qui ressemble le plus à une œuvre de son ami Renoir.

 

 

 

 

 

 Berthe Morisot – Le cerisier, 1891, musée Marmottan, Paris

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      Deux ans avant son décès, Berthe peint Julie jouant du violon. La grâce de la jeune fille est un mélange d’élégance et de volupté. Elle montre la même sensualité réservée, la même part de mystère que sa mère exprimait à son âge.

 

 

 

 

 

 

 

Berthe Morisot – Julie au violon, 1893, musée Marmottan, Paris

 

Eugène

       Seul le sexe féminin intéresse le pinceau de Berthe. Son mari sera le seul homme qu’elle peindra.

 

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Berthe Morisot – Eugène Manet à l’île de Wight, 1875, musée Marmottan, Paris

 

       Berthe vient de se marier avec Eugène Manet, le frère du peintre Edouard Manet. Elle va peindre Eugène pour la première fois au cours de leur lune de miel en Angleterre. Celui-ci n’aime pas poser mais accepte d’apporter sa silhouette voûtée devant une fenêtre face à la mer. De somptueux effets de transparence des voilages et de la baie vitrée sont réchauffés par de menues taches de fleurs rouges.

 

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Berthe Morisot – Eugène Manet et sa fille, 1881, musée Marmottan, Paris

 

       Cette toile est une de mes préférées de l’artiste. Eugène est présenté avec sa fille dans le jardin de Bougival. C’est une scène intime entre le père et la fille, les deux amours de l’artiste. La toile est parcourue de vibrations colorées et de touches nerveuses multiples qui lui donnent toute son harmonie.

 

Figures féminines

      Quand Berthe ne peint pas Julie, elle ne cesse de peindre des jeunes filles.

      A la moindre occasion, Berthe peint sa sœur Edma. Leur séparation la perturbe depuis le mariage de celle-ci avec un officier de marine. « Je suis souvent avec toi par la pensée, écrit Edma qui s’ennuie à Lorient. »

 

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      Elle fait poser Edma pour « La lecture » présentée à la première exposition impressionniste de 1874. La toile est fraîche, légère, aérienne comme une aquarelle.

 

 

 

Berthe Morisot – L’ombrelle verte ou La lecture, 1873, museum of art, Cleveland

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      La toile figure à la deuxième exposition impressionniste de 1876. Le critique Albert Wolff parle d’un « cénacle de la haute médiocrité vaniteuse. » Berthe est devenue une « aliénée » dans ce groupe de fous.

      Berthe fait des recherches de couleurs. Les fleurs du bouquet se répondent avec celles du corsage et de la chevelure. 

 

 

 

 

 

Berthe Morisot – Femme à l’éventail ou Au bal, 1875, musée Marmottan, Paris

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      Berthe valorise la jolie bonne et nurse de Julie.

 

 

 

 

 

 

 Berthe Morisot – Pasie cousant dans le jardin, 1882, musée des Beaux-Arts, Pau

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      A la 3ème exposition impressionniste de 1877, le « Bal au Moulin de la Galette » de Renoir concentre les regards. Berthe expose une jeune femme qui s’habille face à un miroir. Emile Zola parle de « l’une des perles de l’exposition ». La toile est frémissante, mouvante.

 

 

 

 

 

 

  

 

 Berthe Morisot – La psyché, 1876, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

 

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      Je pense que Grillon ne m’en voudra pas de reprendre ces superbes phrases, que j'ai lues dans son blog, pourpeinture,morisot, décrire le tableau : « Elle a l’art de faire vibrer le blanc dans toute sa pureté, sa gaieté juvénile, en le posant sur des gris légers. Le soleil éclabousse la fenêtre de son lait généreux, pénètre dans la chambre par tous les interstices, ricoche sur le canapé en pétales nacrés, inonde la pièce comme un apprenti sorcier qui n’est plus maître de son balai. Le tissu rapidement brossé paraît vivant sous l’effeuillaison de la lumière, d’un style étonnement clair, novateur, rompant avec la décoration sombre et chargée des demeures de vieilles dames de province. »

 

 

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      La technique impressionniste est totale dans la représentation de ces deux femmes peintes en plein air. Le lac et les modèles sont unis de la même manière toute en zigzags et vibrations lumineuses.

 

  

 Berthe Morisot – Jour d’été, 1879, The National Gallery, Londres

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      Dans cet autoportrait, Berthe a 44 ans. Ses cheveux rassemblés en catogan ont blanchi. Elle se peint sans indulgence. La touche est à la fois vigoureuse et légère. La toile ressemble à une sanguine, une esquisse. L’artiste recherche l’inachèvement. Une des fleurs sur le corsage jaune est « comme une décoration » dit Mallarmé.

 

 

 

 

  

 Berthe Morisot – Autoportrait, 1885, musée Marmottan, Paris

 

Quelques paysages

      Avec les impressionnistes, le paysage va prendre une importance qu’il n’avait pas. L’étude de la lumière réduit le motif à un simple prétexte. Au milieu des Monet, Pissarro, Renoir… Berthe amène une sensibilité féminine, une touche de charme, de distinction, d’élégance. « Elle est l’impressionnisme par excellence, disent des critiques ».

    Dans les années 1880, l’œuvre de Berthe Morisot est au faîte de l’impressionnisme. Sa palette est claire, la touche légère, vibrante. Elle est parfois comparée à l’anglais Bonington et aux maîtres du 18: Jean-Honoré Fragonard était son arrière grand-père. Son pinceau effleure la toile en traits vifs.

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      A l’exposition de 1886, le journaliste Jean Ajalbert s’exclame : « De quelques taches, elle compose un paysage gai où foisonnent les fleurs parmi la verdure et l’inextricable fouillis de branches. »

 

 

 

 

 

 

  

Berthe Morisot – Roses trémières, 1884, musée Marmottan, Paris

 

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Berthe Morisot – Le jardin à Bougival, 1884, musée Marmottan, Paris

 

       Les tonalités vertes, bleus, grises, noires, ponctuées de pointes rouges, entraînent la toile dans un mouvement coloré subtil, proche de l’abstraction.

 

 

      Berthe Morisot était indépendante, exigeante, incertaine, en proie aux doutes : « J’ai toujours la sensation du gouffre. ». L’idée passionnée qu’elle se faisait de son art lui interdisait toute facilité. Elle a laissé l’œuvre nouvelle et singulière qu’elle avait toujours souhaité obtenir.

      Avant de mourir, Berthe Morisot confiera Julie à son grand ami le poète Stéphane Mallarmé. Celui-ci gardera un culte qui lui fera chérir, toujours avec la même dévotion, la « fine au possible » Berthe Morisot ainsi que sa fille.

      « C’est peut-être la plus délicate des peintres impressionnistes. »   

 

                                                                    

                                                                                  Alain

 

 

      Le 20 mars dernier, j’ai débuté un cycle en 3 parties consacré à Berthe Morisot. Dans cette première partie, je publiais une lettre imaginaire écrite par Berthe à sa sœur Edma habitant à Lorient. Elle lui contait les péripéties de la première exposition des peintres avant-gardistes organisée en 1874. Ceux-ci allaient devenir les futurs « impressionnistes ».

       Après ma visite de la rétrospective du musée Marmottan envoyée ce jour, je publierai la troisième et dernière partie du cycle Morisot dans ma prochaine note. Il s’agira d’une autre lettre imaginaire de Berthe à Edma se rapportant à la toute dernière exposition du groupe impressionniste de 1886. De jeunes peintres qualifiés de « pointillistes » s’y illustrèrent.

 

 

     

Commentaires

  • Bonjour Alain !

    article passionnant et trés beaux tableaux
    Mon préféré "le jardin de BOUGIVAL"
    Je ne savais pas qu'elle faisait partie de la famille MANET ?!?
    j'irai certainement faire un tour à l'expo cet été
    Merci et Bravo !

    Jacky

  • Pour moi, Berthe était la plus impressionniste des impressionnistes : légèreté, fluidité, lumière, couleurs.
    Elle était la belle-sœur du célèbre peintre Edouard Manet. Elle l’avait rencontré étant jeune au Louvre. Elle posa beaucoup pour lui. Peut-être un amour déçu ? Finalement, elle se maria avec son frère Eugène qui lui apporta Julie…
    Beau musée et belle rétrospective que j’attendais depuis longtemps.
    Bon week-end

  • Très différent de tes précédents articles, celui-ci me séduit par son côté de véritable synthèse didactique. Une vraie leçon d'un Professeur d'Esthétique.
    Et cela m'enchante parce qu'à te lire, je me rends compte que je ne connaissais vraiment pas grand chose de cette artiste accomplie.

    Indépendamment de ses paysages, que j'adore, dans lesquels se meuvent ou non des jeunes filles ou jeunes femmes, c'est, personnellement, le portrait de sa fille au jersey bleu qui m'a le plus étonné par son style. Est-il le seul de cette facture ? Comment expliquer ce graphisme au sein de son oeuvre ?

    Bravo, au passage, à Grillon pour sa très poétique présentation d'une toile où les blancs ne sont pas que des blancs !

  • Il est vrai que l’on parle moins de Berthe Morisot que de Monet, Degas ou Renoir, ses amis dont elle était très proche. Personnellement, je l’appréciais depuis longtemps et m’étonnait de ce manque de reconnaissance.
    J’avais plusieurs fois remarqué ce pastel « La fillette au jersey bleu » à Marmottan. J’étais séduit par ce style nerveux, laissant de nombreuses parties inachevées sur la toile, ressemblant parfois à une esquisse.
    Je crois que c’est ce que j’aime chez cette femme de grand talent vivant dans un milieu d’homme, qu’elle ne peignait d’ailleurs jamais… Elle allie le style impressionniste tout en fraîcheur claire, vibrations, légèreté, avec une touche vive, hachurée, qui peut rappeler celle de son arrière grand-père Fragonard dont elle a dû s’inspirer.
    Beaucoup de ses huiles montrent également ce même style rapide, direct, d’une belle liberté d’exécution. Regarde certaines de ses toiles comme « Jour d’été », « Pasie cousant », « Enfants à la vasque » ou son " Autoportrait ". Du grand art.
    Berthe était également une belle coloriste. Mais ses blancs et gris sont aussi un régal.
    Bon week-end Richard.

  • Je connais Berthe Morisot et son talent et comme j'aurai aimé aller à Marmottan voir l'expo!! J'aime beaucoup "la psyché" pour l'expression du blanc qu'elle donne à ce tableau qui aurait pu être "gâché" et j'aime aussi le tableau où Berthe a peint "Eugène et sa fille" Avec la moindre touche légère, on ressent la tendresse du père envers sa fille!!Sa fille, son sujet préféré! un amour infini pour ce chef d'oeuvre de la nature!!Merveilleuse BiBi!!! A bientôt pour le N°3 !!Merci Alain BISOUS FAN

  • Depuis le temps que je voulais parler de Berthe Morisot. C’est fait.
    Berthe peignait avec la vivacité de trait de son arrière grand-père Fragonard, en y ajoutant infiniment de tendresse et de légèreté.
    Bibi était évidemment son modèle préféré puisqu’elle l’avait « sous la main » et « dans le cœur ».
    Dommage que tu ne puisses voir l’expo. Je pense que, malgré tout, ma note te donnes une bonne idée de quelques œuvres essentielles du travail de cette femme. Elles n’étaient pas si nombreuses à cette époque à s’immiscer dans ce milieu d’homme.

  • Je suis italienne, j ai decouverte la beaute de la peinture de Berthe en visitant le Marmottan...Merci Alain pour mettre ensemble les photos de sa peinture et pour le commentaires. Je suis en train de apprendre a peindre après beaucoup des annes de peinture us l etoffe....
    Www,juliadesign.it
    Maintenant me craint seulment peindre a l huile.......
    Ciao
    Julia

  • Bonjour Julia

    Je m’excuse de vous répondre avec retard.
    Vous avez eu une excellente idée en visitant le musée Marmottan qui est l’un des plus beaux musées parisiens.
    Berthe Morisot est le peintre impressionniste que j’apprécie le plus et Marmottan possède plusieurs de ses plus belles toiles. Je suis heureux de vous avoir montré sa superbe exposition qui s’est terminé cet été.
    Si vous aimez la peinture impressionniste, il faudra, lors d’une nouvelle visite à Paris, aller au musée d’Orsay. Vous serez éblouie.
    Il y a eu tellement de grands peintres en Italie que ceux-ci devraient vous inspirer dans votre découverte de la peinture à l’huile. J’ai vu vos jolies broderies sur votre site toscan qui est très bien fait. Quelle belle région !
    A bientôt.
    Cordialement.

  • j'ai été au Musée Marmottan à deux reprises et ces visites m'ont toujours enchantée ...

    Berthe Morisot, c'est la légèreté du trait, la lumière diffuse, les blancs en camaïeu, la tendresse ... tout ce que j'aime !!!

  • Notre vision est la même concernant Berthe Morisot. Je me répète : elle est LA peintre qui correspond le mieux à ce que l’on a appelé « L’impressionnisme » : subtilité, finesse de la touche si légère, vibration de la lumière, atmosphère diaphane. Puis, effectivement, cette tendresse toute féminine que seul Mary Cassatt pourrait approcher.

  • Mary Cassatt était une grande amie de Berthe Morisot et leur style était souvent proche. Mary Cassatt excellait dans les portraits de femmes et d’enfants. Elles étaient trois femmes qui exposaient avec le groupe des « impressionnistes ». Marie Bracquemond et Mary Cassatt rejoignirent Berthe à partir de l’expo de 1879. J’ai écrit deux nouvelles se rapportant à ces expositions qui sont classées dans la catégorie « impressionnisme » du blog. Je crois qu'elles devraient t'intéresser.
    Bonne journée, ensoleillée pour une fois.

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