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En souvenir de Georges

 

BRASSENS

 

     Un souvenir ancien.

   En vacances à Sète, la ville de Georges Brassens, j’étais allé me recueillir sur la tombe où le poète reposait à l’ombre d’un pin parasol. Il faisait beau. J’étais resté un long moment en pensant au chanteur moustachu qui nous avait donné du bonheur.

     L’espace Brassens faisait face au cimetière. Je m’étais emparé d’un petit livre de poèmes et chansons de l’artiste.

    brassensLe soir, fébrile, je feuilletais le bouquin en repensant au poète, l’un des « grands » parmi les auteurs-compositeurs-interprètes de la chanson française qui nous avaient quittés : Brel, Ferré, Barbara, Aznavour, Ferrat…

     En parcourant le livre, je pensais, nostalgique…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Malgré sa « mauvaise réputation » et son côté « gorille », un peu « voyou » parfois, j’aurais bien enfourché un « petit cheval » pour retrouver cet ami qui m’avait enchanté autrefois.

   Nous aurions fait une balade ensemble. Peut-être aurions-nous « chassé les papillons » en cours de route, avant de faire une halte sur quelques « bancs publics ». Déjà assise sur le banc, la « brave Margot » aurait dégrafé son corsage pour l’appétit de son chat et de quelques vauriens.

     « L’Auvergnat » nous aurait sûrement rejoint. Malheureusement, il n’avait pu venir à cause de son rendez-vous avec « Marinette ». Cette femme le menait par le bout du cœur, et il avait eu l’air d’un con avec sa « jolie fleur ».

     En fin de journée, pour se reposer, nous nous serions assis « auprès de son arbre ». On « se serait fait tout petit » devant cette poupée qui passait par là. C’était « la femme d’Hector ».

    Non loin, « le bistrot », nous aurait accueilli. La patronne « Jeanne », claudiquant avec sa canne, faisait partie de sa famille.

     Avant de rejoindre « les copains d’abord », nous aurions croisé « Fernande » qui se baignait toute nue « dans l’eau de la claire fontaine » pour nous faire plaisir.

 

Que de souvenirs !

 

LES CROQUANTS (Extrait)

 

Les croquants vont en ville, à cheval sur leurs sous,
Acheter des pucelle' aux saintes bonnes gens,
Les croquants leur mett'nt à prix d'argent
La main dessus, la main dessous...
Mais la chair de Lisa, la chair fraîch' de Lison
(Que les culs cousus d'or se fass'nt une raison !)
C'est pour la bouch' du premier venu
Qui' a les yeux tendre' et les mains nues...

 

Commentaires

  • Oh oui, nous ne sommes pas près d'oublier ces deux-là. L'avantage des grands poètes-compositeurs-chanteurs, comme tous les artistes de talent, est de ne jamais disparaître puisque leurs oeuvres ne s'effaceront jamais, et continueront à réjouir nos enfants et petits-enfants.

  • Superbe hommage que tu rends à notre ami "Georges"!!!!! Heureusement qu'ils reste des souvenirs de ses écrits pour nous dire qu'il nous a souvent ouvert les yeux sur le bon et le mauvais de la vie!!!Bisous Fan

  • Je continue à relire ses chansons qui sont des petits bijoux de poésie gauloise. C'est superbe.
    " Afin d'amuser la gal'rie
    Je crache des gauloiseries
    Des pleines bouches de mots crus
    Tout à fait incongrus "
    Et puis cela détend dans cette période sombre.
    Belle journée Fan

  • jamais, au grand jamais son trou dans l'eau n's’est refermé, cent ans après, coquin de sort il nous manque encore...

  • Oh oui il nous manque ce grand poète. Et on ne se lasse pas de cet humour, que tu possèdes également Emma.
    Tiens un petit dernier. C'est la saison :

    Le testament

    Avant d'aller conter fleurette
    Aux belles âmes des damné's,
    Je rêv' d'encore une amourette,
    Je rêv' d'encor' m'enjuponner...
    Encore un' fois dire: "je t'aime"...
    Encore un' fois perdre le nord
    En effeuillant le chrysanthème
    Qui'est la marguerite des morts.

  • Magnifique hommage à notre ami Georges. Comme toi j'aime relire ses textes , j'aime aussi relire ton texte, qui est très beau :)

  • On ne se connait pas, mais je suis heureux de voir qu'il existe encore des amoureux du grand poète, compositeur et chanteur, Brassens, qui nous manque.
    Belle journée.

  • Brassens... c'est mon tout premier chanteur.
    Mon père nous interprétait ses chansons sans arrêt quand nous étions ensemble, et avant même que nous (ses six enfants) puissions en comprendre les paroles.
    Ton hommage est très beau.
    Merci pour ta page.
    Passe une douce journée.

  • Je m'excuse de te répondre aussi tard mais depuis quelques temps je ne suis plus prévenu dans ma boite mail des messages reçus. Je ne sais pourquoi. Je vais devoir faire attention chaque jour.
    Le fait d'écrire sur Brassens m'a remis en mémoire toute ces chansons-poèmes que l'on oublie parfois. C'est drôle, je l'ai vu, il y a longtemps évidemment, à Bobino à Paris. Je n'étais pas spécialement un passionné à cette époque car trop jeune. J'ai remarqué, comme pour Brel ou même plus récemment Michel Delpech, que l'on apprécie beaucoup plus ces chanteurs après leur mort que de leur vivant. Il en est souvent de même de tous les artistes, peintres, écrivains, ou musiciens. Je me surprend à relire les excellents poèmes de Lorraine... d'autant que je lui ai fait un article hommage.
    Six enfants. Cela fait une belle famille, ce que je regrette pour moi car je suis fils unique d'un couple divorcé, élevé seul par ma mère.
    Je trinque à Brassens.
    Belle journée.

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