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Un pastelliste heureux

  

   Comme promis à certains d’entre vous, je montre des toiles de ma période de pratique du pastel. J'utilisais la touche divisionniste des impressionnistes, ce qui n’était pas évident avec la technique du pastel.

 

     Ces pastels ont été réalisés à l'aide de photos prises au cours de mes promenades.

 

 

 

 

 

Cliché pris lors d'une balade sur les bords du Loing 

 

 

peinture,pastel

Alain Yvars – La Seine à Moret-sur-Loing, 2004

 

(Alfred Sisley est décédé dans cette ville en 1899)

 

 

     En cette saison de Toussaint et d'Halloween, pourvu que la vision de ces modestes tableaux ne vienne pas irriter les âmes des grands artistes qui dorment tranquillement dans les cimetières…

 

Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs,
Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres,
Son vent mélancolique à l'entour de leurs marbres,
Certes, ils doivent trouver les vivants bien ingrats,
A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps,
Tandis que, dévorés de noires songeries,
Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries,
Vieux squelettes gelés travaillés par le ver,
Ils sentent s'égoutter les neiges de l'hiver
Et le siècle couler, sans qu'amis ni famille
Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.

 

La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse (extrait) - Les Fleurs du Mal 

Charles Baudelaire

 

 

 

 

Cliché pris en cachette au jardin du Luxembourg

 

 

peinture,pastel

Alain Yvars – Mère et sa fille au jardin du Luxembourg à Paris, 2004

 

 

 

 

     Un petit dernier pour la route. 

 

 

 

Cliché pris sur la cote d'azur. Ma photo du tableau n’est pas excellente.

 

 

peinture,pastel

Alain Yvars – Paysage sur la cote varoise, 2007

 

 

      Ma galerie est bien plus importante, mais sans photos...

     J'ai tenu ma parole. 

     A bientôt.

 

 

Commentaires

  • Joli, plein de soleil et de poésie. Je ne savais pas que vous peigniez.

  • Et oui, comme vous j’ai quelques cordes à mon arc.
    J’ai arrêté avec regret pour causes de douleurs visuelles récurrentes que la poussière du pastel n’arrangeait pas. Dans mon avant-dernier article, j’ai publié une nouvelle qui est en partie une autobiographie de mon aventure picturale.
    C'est pour cela que je parle autant de peinture dans mes récits. Une compensation...
    Belle journée Christiana

  • Alors "Jean" c'était vous ? Dommage de délaisser les beaux pastels à l'écu ... Vos tableaux sont très lumineux

  • Je suppose que vous voulez parler de François dont je parlais dans le récit que j'ai publié la semaine dernière.
    J'ai signalé que cette histoire était en partie autobiographique, il s'agissait donc bien de moi quand je peignais encore.
    Les couleurs du pastel sont toujours lumineuses et les bâtonnets sont un vrai plaisir à utiliser comme je l'expliquais aussi dans ce récit.
    Belle journée Geneviève

  • Je suis très heureuse Alain que tu ais enfin partagé ton talent de pastelliste!! J'aime beaucoup celui de la côte Varoise!! de plus, oser employer la méthode du divisionnisme, je trouve ce challenge très intéressant!! j'espère que nous aurons la suite du livre de François!! Certes, la poussière abîme les yeux et c'est dommage!!Peut-être penses-tu à un autre médium pour nous offrir d'autres pages de tes talents! Bisous Fan

  • Je vois que j’ai affaire à une spécialiste. Tu sais que la touche impressionniste est plus faite pour l’huile que pour le pastel. Celui-ci ne permet guère les surcharges si l’on veut garder la fraicheur et ne pas rendre le papier gras et inutilisable. Mais j’avais commencé dans ce style des impressionnistes par petites touches qui font vibrer la toile et je commençais à bien le maitriser. Je n’ai pas encore vu de pastelliste peignant de cette façon, la plupart estompent la couleur. Dans ce style il faut peindre rapidement, ne pas couvrir entièrement le tableau, laisser transparaître le fond pour lui garder une légèreté. J’aimais.
    J’ai déjà essayé l’huile qui ne me convenait pas totalement, mais j’ai vraiment arrêté.
    Ce n’était pas qu’un problème de poussière, car j’en prends pas mal aussi en jardinant. J’ai des douleurs visuelles depuis longtemps qui m’handicapent dans le travail visuel. Je n’ai jamais trouvé la cause de ce problème, alors j’utilise mes yeux avec parcimonie en supprimant la télé et beaucoup de lectures. Cela me gêne aussi avec l’ordinateur et les travaux d’écriture mais tant pis, chacun a ses problèmes.
    Je suis heureux que tu aies apprécié mes tableaux. J’en ai accroché un peu partout chez moi et je finis par ne plus les voir.
    Belle journée Fan

  • Je t'adresse à nouveau, dans l'esprit plutôt que dans la lettre, l'essence du commentaire que j'avais ici déposé ce matin et qui s'est égaré, - à moins qu'après l'avoir relu, je n'aie plus pensé à correctement cliquer pour l'envoyer. Ce qui ne m'étonnerait guère ! J'y exprimais ma satisfaction de te voir enfin quelque timidement écarter le voile derrière lequel tu caches tous tes "trésors", ajoutant que j'espérais que nous bénéficierions dans peu de temps d'un véritable lever de rideau sur toutes tes œuvres. Et je terminais par exprimer le souhait qu'un jour, des épigones d'un Durand-Ruel ou des deux frères Rosenberg découvriraient ainsi ta production sur ton blog ou sur FB ...

  • J’ai montré les seules œuvres que j’avais en photo. C’est plus compliqué pour les autres car elles sont encadrées sous verres. Il faudrait défaire les cadres, les éclairer correctement et faire des photos. Je le ferai peut-être plus tard pour les garder en souvenir car elles s’ennuient sur les murs.
    Je te remercie pour ton appréciation sur mes « trésors ». Cela m’a permis de les revoir. Ils n’ont pas perdu de leur fraicheur, comme toujours le pastel. C’est le point fort avec la luminosité, comme pour les toiles dont j’ai parlé dans l’expo du Louvre.
    Merci pour Rosenberg et autres successeurs Durand-Ruel. Ils ne s’intéresseraient pas au petit amateur que je suis qui peignait dans ses moments de loisir.

  • Je découvre avec joie tes pastels.
    j'admire...
    J'aurais adoré savoir dessiner ou peindre, j'en suis tout à fait incapable.
    Bravo à toi.
    Passe une douce journée.

  • Je suis content que cela t’ai plu. J’ai beaucoup d’autres tableaux datant de l’époque où je peignais dans les creux de ma vie professionnelle.
    Tu dois te sous-estimer pour la peinture. Lorsque l’on aime les arts picturaux comme toi, l’on peut arriver à peindre si on le souhaite vraiment. Mais cela prend du temps.
    Belle fin de journée.

  • merci, Alain ! ta palette (est-ce qu'on peut parler de palette pour du pastel ?) ta palette est fraiche et tonique,c'est un plaisir, c'est le tableau "mère fille" que je préfère, absolument délicieux - en effet manier la touche impressionniste au pastel ne doit pas être facile, alors que justement le pastel est réputé pour ses fondus, pour les ciels, surtout !

  • Oui, mon style de pastelliste étonne souvent ceux qui connaissent, comme toi, les techniques picturales.
    Que veux-tu l’autodidacte que je suis a toujours aimé le style lumineux des impressionnistes. Lorsque j’ai commencé le pastel je voulais faire pareil qu'eux avec des bâtonnets. Ce n‘était pas simple dans les débuts, mais, finalement, je ne suis pas trop mécontent de quelques toiles. La mère et la fille que tu aimes m'a surtout demandé du travail pour faire une photo sans me montrer.
    Comme François dans ma nouvelle que tu as lue, j’ai obtenu quelques médailles dans les expos de ma commune, puis, comme je l’explique à Fan, j’ai arrêté avec regret pour ménager mes yeux.
    Belle fin de journée Emma.

  • Rebonjour Alain,
    Je suis ravie de voir vos oeuvres et je vous remercie de les partager avec nous.
    Je suis sous le charme et ce n'est pas peu dire de la scène prise au jardin du Luxembourg, quel visage et quel sourire! Vous avez mis de la magie en couleurs dans cette tranche de vie, ce moment dérobé si joli... C'est à la fois intense et doux, je vous dis bravo et cela vient du coeur!
    Quant aux deux paysages, ils sont enivrants. On se sent happé dans le décor et on ressent une myriade d'émotions qui se déroulent sous les doigts de l'artiste. On sent le lien entre la nature et l'être humain, ce lien que l'artiste tente avec son talent d'exprimer dans ses créations.
    Bravo à vous et j'espère, au fil du temps, que vous nous montrerez d'autres oeuvres si vous le voulez bien
    Amitiés chaleureuses!
    Cendrine

  • Heureusement qu’un écran devant moi me permet de cacher mon teint écarlate. Vos compliments toujours aussi chaleureux me font vraiment plaisir.
    Lorsque je peignais encore, les paysages étaient ce que je préférais. Comme vous le dites, l’on ressent un lien charnel avec la nature que les bâtonnets de pastel transmettent si facilement par ce contact direct avec la toile.
    C’est vrai que j’ai dérobé l’image de cette mère et sa fille tranquillement assises au bord du bassin. Elles étaient si belles ensemble et les couleurs me plaisaient.
    D’autres tableaux s’ennuient sur mes murs. Le problème pour photographier un sous-verre, comme vous le savez, est de les désencadrer. J’essaierai pour certains, ne serait-ce que pour les dépoussiérer.
    Merci, Cendrine, de vos mots qui me touchent.
    Très beau week-end à vous.

  • Extasiée devant ces dulcinées " Mère et fille au jardin du Luxembourg à Paris " mon émoi sera de t'écrire ces quelques mots :
    Espiègle enfant
    Ton sourire enjôleur
    Reflète le bonheur
    Comme ta douce maman .
    Avec quel entrain ,
    Notre ami Alain
    Mêla malice et amour
    Pour vous habiller
    Des couleurs des beaux jours
    En un concert câlin .

  • Cette mère et sa fille faisaient un si bel ensemble ce jour-là. Je n'avais pas osé leur demander de poser pour moi, alors je me suis servi en voyeur...
    Merci pour ton beau poème qui met en valeur ce pastel. Que j'aime le jardin du Luxembourg, le Luco pour l'habitué que j'ai été !
    Très belle journée à toi.

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